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Critique de Pois0n
Ça commençait bien. Quelques lignes accrocheuses, une héroïne sympathique, un début d'enquête truffé de complications, un petit jeune ensorcelant pour les lui faire oublier. On suit ces deux-là à travers Venise, on s'y perd, on s'y croit.
Et puis on ne sait plus.
D'un côté, on peut comprendre qu'Eva préfère ne pas se lancer dans une vraie relation avec un homme de trente ans son cadet, mais sa façon de l'évoquer longtemps après laisse penser qu'elle était plus attachée à lui qu'elle ne le croit. Quant à l'enquête, elle se résout tout seule : en fouinant, Eva a attiré l'attention de collègues qui lui servent la solution à son problème professionnel sur un plateau. Bon, pourquoi pas... L'intrigue derrière est de toutes façons si tarabiscotée que 123 pages n'auraient jamais suffi à Eva pour découvrir tout ça elle-même.
Mais le vrai problème, c'est plutôt la suite. le dernier tiers du roman. Revoilà Eva à Venise, quelques mois plus tard, en compagnie de son client, pour une autre virée à travers les rues. Lui passe son temps à parler de sa femme disparue, Eva en a marre et mal aux pieds. Et... ça, c'est censé être un début d'idylle. Yep, ça sort totalement de nulle part, on y croit pas une seconde. Et pour cause ! Les dernières pages sont un concentré d'absurde, entre mariage qui ne vend pas du rêve, révélation dramatique complètement incongrue et problème résolu façon pif paf pouf magie en une poignée de lignes.
Résultat, on ne sait absolument plus ce qu'on vient de lire. Une romance ? Certainement pas. Ça aurait pu, mais pas avec celui qu'Eva a choisi. Une enquête généalogique ? Ça aurait pu aussi, là encore au début... On a l'impression que l'autrice a manqué de place pour exploiter ses idées, n'a pas trouvé comment les imbriquer, et on se retrouve avec un objet littéraire mi-cuit, vraiment hyper dépaysant, mais au dernier tiers si précipité que tout se mélange, et mal.
De la même autrice, préférez « Toute la palette de l'amour », beaucoup plus réussi.
Et puis on ne sait plus.
D'un côté, on peut comprendre qu'Eva préfère ne pas se lancer dans une vraie relation avec un homme de trente ans son cadet, mais sa façon de l'évoquer longtemps après laisse penser qu'elle était plus attachée à lui qu'elle ne le croit. Quant à l'enquête, elle se résout tout seule : en fouinant, Eva a attiré l'attention de collègues qui lui servent la solution à son problème professionnel sur un plateau. Bon, pourquoi pas... L'intrigue derrière est de toutes façons si tarabiscotée que 123 pages n'auraient jamais suffi à Eva pour découvrir tout ça elle-même.
Mais le vrai problème, c'est plutôt la suite. le dernier tiers du roman. Revoilà Eva à Venise, quelques mois plus tard, en compagnie de son client, pour une autre virée à travers les rues. Lui passe son temps à parler de sa femme disparue, Eva en a marre et mal aux pieds. Et... ça, c'est censé être un début d'idylle. Yep, ça sort totalement de nulle part, on y croit pas une seconde. Et pour cause ! Les dernières pages sont un concentré d'absurde, entre mariage qui ne vend pas du rêve, révélation dramatique complètement incongrue et problème résolu façon pif paf pouf magie en une poignée de lignes.
Résultat, on ne sait absolument plus ce qu'on vient de lire. Une romance ? Certainement pas. Ça aurait pu, mais pas avec celui qu'Eva a choisi. Une enquête généalogique ? Ça aurait pu aussi, là encore au début... On a l'impression que l'autrice a manqué de place pour exploiter ses idées, n'a pas trouvé comment les imbriquer, et on se retrouve avec un objet littéraire mi-cuit, vraiment hyper dépaysant, mais au dernier tiers si précipité que tout se mélange, et mal.
De la même autrice, préférez « Toute la palette de l'amour », beaucoup plus réussi.
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