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Critique de Vermeer


Analyses ( et non débat ou confrontation) de la mort par le philosophe et le généticien.
Roger-Pol Droit rappelle que les philosophes antiques ont eu pour but principal de se préparer à la mort soit en se défiant de tout ce qui est sensible et corporel ( Platon et Néo Platoniciens), soit en privilégiant la vie en oubliant la mort qui ne nous est rien puisque nous ne la connaîtrons jamais directement ( Epicure). Pourtant l'angoisse n'est pas toujours accessible à la raison.
Le christianisme privilégie la préparation à l'autre vie. Ce n'est qu'après la diminution de son influence que le sujet redevient sujet de préoccupation avec Schopenhauer en particulier.
Axel Kahn lui ne fait appel à aucun penseur. Sa réflexion est davantage basée sur la science et une réflexion sur l'éthique et la place de la mort dans nos sociétés. L'homme a toujours imaginé des rituels, a toujours eu du mal à concevoir la mort de l'esprit. L'auteur indique que même pour un non croyant, la mort d'un proche ne signifie pas ou ne devrait pas signifier la mort de sa pansée que l'on conserve et transmet.
Pourtant, la mort nous apparaît dans nos sociétés technicisées comme un échec et le vieillissement un scandale. Réflexions sur la reproduction, le clonage, la génétique, ses bienfaits et ses dangers.
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