AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de IreneAdler


Challenge Lectures Féminines 2018-2019

C'est la grande absente du roman : elle n'est là que par le regard, les souvenirs des autres. C'est une absente ambivalente, aimée et détestée. Et dont l'ombre recouvre tout, y compris la nouvelle épouse du maître des lieux. Tellement insignifiante que je ne crois pas qu'elle ait un nom, ou alors il m'a échappé... Cette épouse, bien terne au début, au point qu'on se demande pourquoi cet aristocrate, riche, décide de l'épouser... Et puis au fur et à mesure, elle change, elle grandit. Et cette transformation est à la fois intéressante et quelque part assez angoissante, parce qu'elle prend l'ascendant sur son mari, qui lui semble perdre de sa superbe au fil du roman.
Par beaucoup d'aspects, ce roman m'a fait penser à Jane Eyre, de Charlotte Brontë : l'ombre de la première femme, un manoir qui semble presque hanté, une femme de charge qui semble cacher des secrets, l'incendie, un amour qui semble interdit... Cette atmosphère écrasante, étouffante m'a beaucoup plu, parce qu'elle est vraiment bien décrite, restituée, au point que l'auteur flirte parfois avec le fantastique. Mais en même temps, il y a quelque chose dans l'écriture qui m'a semblé lourd, pas agréable à lire. C'est peut-être dû à la traduction, sans doute un peu ancienne. Ce sont donc vraiment l'histoire, les personnages qui m'ont fait m'accrocher pour le terminer.
Commenter  J’apprécie          160



Ont apprécié cette critique (16)voir plus




{* *}