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Critique de Crossroads


Big K ne fait pas dans les céréales, non.
Égorger, flinguer, décapiter, voilà ce pourquoi Richard Kuklinski est doué.
Trente ans à turbiner pour la mafia, ça en fait des macchabées sur la conscience.
Richard « Iceman » Kuklinski s'en fout, il en est totalement dépourvu.
Premier meurtre à treize ans. Moult animaux torturés auparavant puis expédiés ad patrès histoire de se faire la main.
Élevé dans la violence d'un père alcoolique, il se construira tout pareil.
1,96 m pour 135 kg de pure cruauté, il n'est pas faux d'assimiler Big K à un psychopathe légèrement sanguinaire.
Ce récit s'en est librement inspiré.
Amis de la franche rigolade et de la douce poilade, bonsoir!

Big K, sa vie, son oeuvre.
Avec son image de bon père de famille et de voisin avenant, Kuklinski devait bien se marrer lorsqu'il donnait le change.
De sa jeunesse terne et pouilleuse à son ascension fulgurante, le parcours d'un gamin marqué dès la naissance par le sceau du destin qu'est jamais le dernier pour la déconne.
Fidèle à ses idéaux, à l'appel du sang, toujours il répondra présent.
Le bonhomme n'était jamais seul dans sa tête et cohabitait tant bien que mal avec ses fantômes.
Ses innombrables contrats régulièrement menés à bien auraient dû lui valoir le titre d'employé du mois à vie, ironie du sort pour celui qui excellait dans le domaine du meurtre bien cradingue.
Ce récit romancé met en lumière l'un des tueurs en série les plus sadiques qui aient jamais existé.
Pas l'ombre d'un seul remord ne franchira jamais ses lèvres.
Costaud de la part d'un gars à qui l'on attribuerait entre 33 et 250 victimes.
Le trait ne casse pas des briques et l'encrage pique un peu les yeux mais l'ensemble donne toutefois envie d'approfondir le sujet.

Pour finir sur une p'tite touche fruitée, la preuve qu'il n'était finalement pas dénué d'un certain humour.
Alors qu'il s'apprête à mettre à mort l'une de ses victimes, celle-ci implore Dieu de lui venir en aide.
Kuklinski, dans sa grande bonté, lui accorde une demi-heure supplémentaire afin de laisser au très haut le temps nécessaire pour intercéder en sa faveur...en vain.
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