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Critique de Cronos


L'abandon est ma plus grande peur, ma plus profonde, la plus enfouie, celle qui me tétanise ou me fait agir de façon stupide. Un simple dit ou non-dit et la peur prend le dessus. Je me suis longtemps senti abandonné par ma mère car je n'ai aucun souvenir d'elle me disant « Je t'aime », il a fallu attendre mes 27 ans pour régler et me débarrasser de la peur, absurde certes, que ma maman ne veuille plus de moi.

J'ai voulu parler de mon cas dans mon introduction de critique car je pourrais tout aussi bien faire partie des personnes présentées et j'aime que mes critiques soient personnelles. Comme les cas présentés dans cet essai, on a tous un vécu avec l'abandon, conscient ou non, et l'inconscient est certainement le plus vicieux car il peut créer des troubles physique ou psychique assez grave comme l'explique très bien l'auteur. Les « abandonniques » comme les nomment le docteur Daniel Dufour, sont nombreux à l'avoir consulté pour tout autre chose, j'ai aimé le fait qu'il ne cherche pas absolument à prouver qu'il a raison, il garde de la distance dans ses propos.

Dans le chapitre 5 « Comment guérir de l'abandonnite ? », il ne révèle aucun secret longuement gardé, il parle de se connaître soi-même et surtout connaître nos propres émotions car c'est un fait, nous vivons de façon schématique, cyclique et répétons les mêmes erreurs, prendre conscience de sa propre faiblesse c'est aussi prendre les devant du problème. Il faut apprendre à vivre avec cette peur, la vaincre pour vivre un peu plus serein. Bon bouquin en somme.
Je terminerais avec une citation « Nous pouvons prendre conscience de l'abandon dont nous avons été victimes ».
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