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Critique de Ecureuilbleu


Le narrateur de ce roman d'anticipation est le nouveau président de la République Française, juste élu (peut-être après Emmanuel Macron). Il a fait fortune grâce à son ami Hugo, spécialiste de génie génétique travaillant sur une méthode pour rajeunir les hommes et les femmes et augmenter leur espérance de vie, à partir de cellules souche. Ensemble ils avaient créé une start-up de bio-tech et ont fait fortune en la revendant.
Le Président a été élu grâce au soutien des GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft). Il a réussi à gagner le vote des jeunes en leur promettant un revenu régulier en échange de données et celui des personnes âgées en leur promettant de vivre plus longtemps.
Arrivé au pouvoir, il veut faire de grandes réformes, en s'attaquant efficacement au réchauffement climatique en imposant l'individu en fonction de son impact sur l'environnement. Et il souhaite aussi créer une chambre virtuelle, pour remplacer le Sénat - « la Chambre des bourgeois balzaciens » - et permettre à tous de voter sur les sujets d'importance.
Mais les ennuis s'amoncellent. Personne ne veut de ses réformes et de grandes manifestations sont organisées. Il est aussi menacé par des affaires compromettantes (drogue, évasion fiscale, etc…) ou nuisibles à son image (recours à une mère porteuse, départ de Vanessa sa femme, rejet de ses parents qui ne veulent plus le voir).
Nous découvrons les coulisses du pouvoir, la solitude du Président, les rapports de force internationaux, l'équilibre entre les grandes puissances (Etats-Unis, Russie, Chine) et les autres, l'espionnage, l'asservissement numérique, le développement de l'intelligence artificielle, et bien d'autres sujets d'actualité.

L'auteur nous brosse le portrait d'un président opportuniste et roublard mais pourtant capable d'humanité et attachant.
Lien : https://www.unebonnenouvelle..
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