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Critique de Taraxacum


En lisant Don Juan de Marana, ou la chute d'un ange, j'avoue avoir été surprise. Vu le thème et l'année où elle fut représentée la première fois, 1835, je m'attendais à ce qu'elle ait fait scandale...
Il semblerait que non et pourtant le thème est osé pour l'époque. Don Juan de Marana est bien semblable à son illustre homonyme et ne craint ni diable, ni Dieu. Il est même bien plus terrible : Dieu a accordé à sa famille de n'être point tentée par le camp d'en face jusqu'au jour où l'un d'entre eux commettra un crime, de lui-même, sans que Satan lui murmure à l'oreille et ce criminel là sera Don Juan. Aussitôt, la tragédie s'enchaine et le personnage principal ira de choix en choix, écoutant toujours le mauvais ange, au point de provoquer la chute, puis la mort de son ange gardien qui avait eu la mauvaise idée d'avoir le coeur battant pour l'odieux personnage... Ce qui n'a d'ailleurs rien d'une révélation, puisque tout est révélé dans le titre.
Essentiellement en prose, bien que les deux anges s'expriment en vers, c'est une pièce un peu étrange, franchement peuplée de personnages bien peu sympathiques et plutôt triste et qui devait demander une machinerie impressionnante en coulisse, un texte où les personnages sont assez manichéens et qui est sympathique, mais pas forcément indispensable.
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