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Critique de xst


xst
19 octobre 2013
Voilà comment on écrivait au siècle de Dumas. de l'emphase, un style pompeux, une sensibilité toute autre que celle qui nous fait désormais vibrer:
"Alors, au fond de ce coeur malade naquit le premier germe d'un ulcère mortel. Cet homme qu'il sacrifiait à son ambition, cet innocent qui payait pour son père coupable, lui apparut pâle et menaçant, donnant la main à sa fiancée, pâle comme lui, et traînant après lui le remords, non pas celui qui fait bondir le malade comme les furieux de la fatalité antique, mais ce tintement sourd et douloureux qui, à de certains moments, frappe sur le coeur et le meurtrit au souvenir d'une action passée, meurtrissure dont les lancinantes douleurs creusent un mal qui va
s'approfondissant jusqu'à la mort. Alors il y eut dans l'âme de cet homme encore un instant d'hésitation. Déjà plusieurs fois il avait
requis, et cela sans autre émotion que celle de la lutte du juge avec l'accusé, la peine de mort contre les prévenus ; et ces prévenus, exécutés grâce à son éloquence foudroyante qui avait entraîné ou les juges ou le jury, n'avaient pas même laissé un nuage sur son front, car ces prévenus étaient coupables, ou du moins Villefort les croyait tels."
Je connais l'histoire mais je crois que je serais capable de la relire et de l'apprécier tout autant, ne serait-ce qu'à travers du souvenir des émotions que la première lecture avait su soulever en moi.
Oh boy! C'est un style qui déteint!!!
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