>
Critique de Taraxacum
Plus que des romans, on pourrait presque dire que ce sont des contes: bandits au grand coeur, infâmes oncles du rôle féminin s'opposant aux amours du jeune premier et de sa nièce, héros au coeur pur paré de toutes les qualités et dôté d'un faire valoir comique, princesses belles comme l'aurore (même si mon petit coeur féministe leur mettrait parfois des claques. Ceci dit, le personnage de la femme du chef des brigands dans Boule de neige relève le niveau des filles dans l'oeuvre!)... Et ça marche, on se laisse happer, sans se préocupper du manichéisme, uniquement portés par le conte et sa musique, par l'écriture orientaliste qui est un modèle du genre. D'ailleurs, même avec ce petit côté manichéen, aussi bien l'occupant russe que les bandits tchétchènes ont droit à leur partage de héros et d'affreux et j'avoue une larme ou deux à la fin de Sultanettai !
