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Critique de LoupAlunettes


Un album sur l'imaginaire des enfants et leur créativité aussi.

Non seulement , la petite héroïne Marceline va imaginer le Petit Chaperon Rouge de son livre de conte lui adresser la parole mais en plus elle va aussi satisfaire sa demande, une nouvelle suite où elle ne serait pas engloutie par le loup à chaque racontage.

Cela ne semble pas bien compliqué pour Marceline d'inventer une histoire.

Et vous, jeunes lecteurs, pourriez-vous imaginer une autre fin à son histoire?



Il est vrai que le destin des personnages de contes n'est jamais très enviable, voire même un peu effrayant.

Chacun viendra toquer à la page pour vivre sa vie d'enfant au final, c'est frais et amusant.

L'imaginaire de Marceline est nourrie de son petit quotidien et nous reconnaissons bien là les petites histoires que nous surprenons parfois et racontées à voix hautes de nos têtes blondes qui sont en train de jouer.

Mais au fait, qu'adviendra t-il de nos méchants des contes?

Qu'en feriez-vous?



Pour réécrire l'histoire, Marceline viendra crayonner ou coller sa version sur les livres.

Et vous, jeunes lecteurs, avez-vous le droit d'en faire autant?



La stylisation des personnages de Geneviève Després est rigolote, " oooh, héros du livre d'Olivier Dupin, que vous avez de gros nez?"



Cet album, c'est aussi un bel hommage sur la vocation de raconteurs d'histoires, auteur Et illustrateurs.

On l'imagine bien, l'enfance, on y est dès le plus jeune âge habité par une forme d'enchantement, qui peut-être ne nous quitte pas.

Est-ce que ça vous parle?
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