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Critique de marina53


Hazlehurst, Mississipi, le 8 mai 1911, Robert Leroy Johnson est né. Son père, Noah Johnson, quitte presque aussitôt sa mère, Julia, déjà abandonnée par son premier mari mais qu'elle finit par retrouver. Robert est donc élevé par son beau-père au milieu de ses demi-frères et soeurs. Malheureusement, c'est sa mère qui quitte le foyer avec son troisième amant et laisse ainsi ses enfants. Son beau-père, ne supportant pas le jeune garçon, le renvoie à Robinsonville, chez sa mère et son nouveau mari. Robert n'aimait pas l'école et l'abandonne à cause d'un problème aux yeux. Il passe ainsi le plus clair de son temps à jouer de l'harmonica et de la guimbarde puis de la guitare. A 17 ans, il fait la tournée des juke joint et rêve d'imiter Willie Brown. Il connaît un succès fou auprès de la gent féminine. Malgré cela, il se marie avec Virginia. Malheureusement, celle-ci mourra en couche et le bébé ne survivra pas non plus. Il va vers l'est où il rencontre Son House qui lui conseille d'arrêter la guitare. Il fait fuir les gens. Il décide alors de retrouver son père. Faute de le trouver, il rencontre Ike Zinnerman. Les nuits passées avec Ike ont fini par payer et lorsqu'il revient, un an plus tard, voir Son House et Willie Brown, il raconte qu'il a vendu son âme au diable contre le talent...

Robert Johnson est devenu une légende bien qu'il ait commencé à produire des disques (seulement 29 titres dont le célèbre Love in vain qui donne le titre de cet album) seulement 2 ans avant sa mort. Il a inspiré bon nombre de musiciens et chanteurs tels que Jimi Hendrix, Jimmy Page, Bob Dylan, Brian Jones, Keith Richards ou encore Eric Clapton. Il mourra tragiquement à 27 ans, rejoignant ainsi "Le Club des 27". Jean-Michel Dupont lui consacre cet album, passionnant de bout en bout et fort documenté, se cantonnant à ce que l'on sait de lui, sans en rajouter. L'on est envouté par cette voix-off dont on ne devine qu'à la toute fin l'identité. Mezzo, pour illustrer cette biographie, utilise un noir et blanc profond et charbonneux. Son trait marqué et épais est expressif et fourmille de détails. le format à l'italienne séduit aussitôt.

En bonus, une quinzaine de chansons illustrées par des dessins au fusain.
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