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Critique de temps-de-livres


Florence Dupré la Tour (auteure de bande dessinée) vit une crise existentielle. Sous une impulsion, elle décide de faire revivre son ancien personnage de jeux de rôles : Cigish Hexorotte. Elle va aller plus loin. Cigish vivra à travers elle et son blog…

Je n'aime pas Florence Dupré la Tour. Je n'accroche pas à sa prose, à son graphisme. Il n'y a aucune attaque personnelle, juste une histoire de goût. Quand j'ai vu l'auteure sur la liste des éditions Ankama, je me suis posé des questions. Quand j'ai lu le scénario, je suis devenu curieux. J'ai eu raison.
A travers ces 300 pages, Florence joue avec son lectorat. Toutes les notes de ce blog critiquent sur la vie, l'édition de bande dessinée, la religion, les lecteurs (qu'ils soient collectionneurs ou pas). On pense savoir ou l'auteure va, mais à chaque page nous sommes surpris. Surtout qu'elle va plus loin… Imaginer qu'une compilation des commentaires sont imprimés à la suite des notes. Vous avez bien lu. On peut lire les commentaires et personne ne prend de gants. Si l'anonymat des pseudos permet une certaine barrière, Florence joue encore avec (elle écrit des commentaires pour envenimer la situation).
L'auteure joue son personnage/avec son personnage tout en étant maître du jeu. Les aficionados de jeu de rôle apprécieront, les autres seront initiés en quelques pages. Faut-il y voir une morale ? Ce serait chacun la sienne, puisque le coup de pied donné par Cigish est large.

Pour ma part, j'y vois une critique d'une édition de bande dessinée trop consensuelle, de blogs débordant de gentillesse (oui, on adore tel auteur !) et un lectorat voulant toujours la même chose, sans chercher ailleurs. Florence Dupré est folle parait-il (selon Fabrice Colin), alors qu'elle n'a montré qu'un bout de vérité.
Lien : https://tempsdelivresdotcom...
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