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Critique de katicha
C'est devenu courant d'en parler, il y a des gens qui souffrent d'avoir une charge mentale lourde comme dix éléphants de plomb. Il y a des gens qui sont "charrette", qui sont "surbookés", qui font des "burn-out" et des "nervous breakdown".
Et puis il y a Björn.
Björn, qui ne souffre plus vraiment depuis qu'il a trouvé dans la méditation en pleine conscience le moyen d'apaiser ses tourments. Ce qui tombe bien, puisque sa femme l'a quitté, puisque son métier d'avocat l'a conduit à devenir chef de la mafia locale (après avoir liquidé l'ancien tenant du titre) , puisqu'il a dû transformer un bordel en maternelle associative pour continuer à s'occuper de sa fille, puisqu'il doit gérer au quotidien les angoisses des uns (ses hommes de main ) et des autres (les parents d'élèves) .
Mais bon, la pleine conscience a parfois ses limites.
Et il suffit d'une altercation avec un serveur trop désinvolte, dans un restaurant d'alpage, pour que Björn sente sa conscience lui échapper. Sa patience mise à mal. Sa zénitude exploser en vol. Comme le serveur, du reste, mais passons.
Bref, Björn n'a pas le choix: il doit retourner voir son thérapeute, sous peine de voir s'écrouler tout l'univers qu'il a patiemment construit autour de lui, de sa fille, sous peine de perdre le contrôle.
Ce second volume des "Meurtres Zen" , tant attendu, tient ses promesses . On y retrouve le héros avec plaisir , on avance dans l'analyse psychologique en découvrant la théorie de "l'enfant intérieur", on s'esclaffe à chaque page et... c'est le meilleur remède à la mélancolie !
Et puis il y a Björn.
Björn, qui ne souffre plus vraiment depuis qu'il a trouvé dans la méditation en pleine conscience le moyen d'apaiser ses tourments. Ce qui tombe bien, puisque sa femme l'a quitté, puisque son métier d'avocat l'a conduit à devenir chef de la mafia locale (après avoir liquidé l'ancien tenant du titre) , puisqu'il a dû transformer un bordel en maternelle associative pour continuer à s'occuper de sa fille, puisqu'il doit gérer au quotidien les angoisses des uns (ses hommes de main ) et des autres (les parents d'élèves) .
Mais bon, la pleine conscience a parfois ses limites.
Et il suffit d'une altercation avec un serveur trop désinvolte, dans un restaurant d'alpage, pour que Björn sente sa conscience lui échapper. Sa patience mise à mal. Sa zénitude exploser en vol. Comme le serveur, du reste, mais passons.
Bref, Björn n'a pas le choix: il doit retourner voir son thérapeute, sous peine de voir s'écrouler tout l'univers qu'il a patiemment construit autour de lui, de sa fille, sous peine de perdre le contrôle.
Ce second volume des "Meurtres Zen" , tant attendu, tient ses promesses . On y retrouve le héros avec plaisir , on avance dans l'analyse psychologique en découvrant la théorie de "l'enfant intérieur", on s'esclaffe à chaque page et... c'est le meilleur remède à la mélancolie !
