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Critique de Cosyra


Salut les lecteurs, j'espère que vous allez bien. Comme certains le savent ici, je suis en situation de handicap visuel, et étant fan des chevaux, je ne pouvais tout simplement pas louper la sortie de l'autobiographie de Salim Ejnaïni, « L'impossible est un bon début », cavalier non-voyant de saut d'obstacles, aux Éditions Fayard, sorti le 16 octobre 2019.

Alors, « L'impossible est un bon début », de quoi ça parle ?

Comme dit plus haut, il s'agit de l'autobiographie de Salim Ejnaïn. Né le 1er janvier 1992, ses parents remarquent très rapidement qu'il y a quelque chose de bizarre dans le regard de leur nouveau-né : et pour cause, il s'agit d'un cancer de la rétine. Petit Salim va alors subir un traitement en conséquence, lourd traitement pour un si petit enfant. Salim en ressortira profondément malvoyant avec un faible reste visuel.
Salim va grandir comme tous les enfants et sera scolarisé dans des écoles mixtes, avec des enfants sans handicap. Comme eux il va jouer à chat dans le cours de récré, discute sur MSN, jouer aux jeux-vidéos, etc. Durant une sortie scolaire, Salim découvre la joie de monter à cheval et sa mère va alors remuer ciel et terre pour trouver un club hippique acceptant Salim comme cavalier.
A cheval, Salim s'épanouit, progresse bien, mais c'est à la faveur d'un déménagement et d'un changement d'écurie qu'il rencontrera Tiffany, élève-monitrice, qui va le mener sur des terrains de concours de saut d'obstacles prestigieux.

J'ai terriblement envie de vous en dire plus, mais au même titre que je fais mon possible pour ne pas vous spoller une fiction, je vais en faire autant pour « L'impossible est un bon début ».

Qu'ai-je pensé de ma lecture ? Et bien, je dois vous avouer que j'ai été surprise par l'écriture. Je m'attendais à un style beaucoup plus intimiste, mais Salim semble rester distant avec le lecteur, mais cela vient peut-être du style travaillé de son écriture. L'auteur ne rentre pas vraiment dans les détails de sa vie, mettant une certaine distance, ce qui donne l'impression de survoler son parcours sans spécialement s'y attarder. C'est certainement un choix de la part de Salut, mais je dois avouer que du point de vue du lecteur, c'est plutôt frustrant !

Si vous souhaitez vous lancer dans la lecture de « L'impossible est un bon début », mettez-vous en tête qu'il s'agit de l'autobiographie d'un cavalier-compétiteur de saut d'obstacles non-voyant. Alors, oui, on parle du handicap mais beaucoup de compétition. Personnellement, je m'attendais à un peu plus de détails sur la vie de cavalier de Salim en dehors des concours, comme sa relation avec Rapsody (son cheval), ce genre de choses, mais la trame principale reste le sport équestre.
Si vous souhaitez lire l'autobiographie de Salim Ejnaïni sans avoir de notion du sport équestre, n'ayez crainte, je pense que cette lecture reste accessible et compréhensible pour tous.

Avant de terminer cette chronique, j'aimerais aborder ici la question du prix. Je suis désolée de le dire ainsi mais « L'impossible est un bon début » est un livre cher. La version numérique est à 12,99 €, soit quasiment le prix d'un livre papier, et sa version physique est à 18 €, pour un total, selon Amazon, de 240 pages ! J'espère qu'à ce prix, l'auteur a un bon pourcentage !

Je dois avouer ne pas trop savoir trop quoi vous dire de plus sans tout vous dévoiler sur le contenu de ce livre. Je vous encourage grandement à lire « L'impossible est un bon début » de Salim Ejnaïni, cela vous donnera une subite envie de mettre le pied à l'étrier et de ns pas reculer au premier obstacle sur le parcours de vos projets !
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