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Critique de capucapucine


#MasseCritique: Coucou c'est moi, pour une nouvelle Masse Critique et je dois dire que celle-ci à été particulièrement inspirante. Lors de la sélection déjà, le choix ne fut pas simple (beaucoup de livres intéressant mais seulement 1 mois de délai), je fini par m'arrêter sur celui-ci qui m'interroge "mais que pouvons nous écrire sur la nuit ?" me dis-je. Et après l'avoir lu je répondrai, "des tas choses" !
Pour commencer, parlons du livre en lui même, il ne contient pas de plastique dans sa couverture et il est écrit avec des encres végétales. du moins c'est ce qui est indiqué et dans la mesure où l'auteur est un fervent écologiste, je l'espère vraiment.
Rappelons avant tout que Johan Eklöf est suédois, il est donc logique que la plupart de ses observations soit faites en Suède mais on pourrait tout à fait faire le lien avec d'autre pays comme la France.
Je me lance dans la lecture, et plus je lis, plus j'apprécie la plume de l'auteur qui fait de ses récits, un poème à l'obscurité. Les observations sont flagrantes et le monde nocturne est bien plus fascinant qu'on pourrait le penser, on ne se douterai pas. Comme par exemple moins de pollinisations nocturnes car les papillons de nuit sont aveuglés et épuisés par les lumières, ou des populations de chauve-souris dans des églises Suédoises qui ont diminuées d'un tiers en quarante ans (pour ne citer que ces exemples, je vous laisse découvrir les autres). Il y a plus de vies dans le noir qu'on pourrait croire, ce n'est pas juste " le soleil se couche, alors bonne nuit". L'enjeu écologique passe aussi par là, la nuit est aussi primordiale que le jour et la pollution lumineuse ce n'est pas qu'une question de ne plus voir les étoiles (même si ça en fait partie) et d'entendre les oiseaux chanter sous les réverbères, il y a des conséquences derrière.
L'ouvrage est assez complet, il parle évidemment de notre biodiversité avec pour mascotte la chauve-souris, l'écrivain en est un spécialiste, un petit peu de l'aspect astronomique avec "l'échelle de Bortle", mais je regrette que l'enjeu "humain" ne soit pas plus développé. Je m'explique, en effet la pollution lumineuse c'est notre faute, mais il a un impact sur nous aussi, ou plus précisément sur notre cycle circadien qui fait que l'on vie moins bien et j'aurais aimé en découvrir un peu plus sur cet aspect là.
Enfin, il aurait été plus logique (pour moi) de mettre le sous-chapitre "Tourisme de nuit" juste après "Petite conversation dans le noir" car il comporte des pistes d'amélioration, des sites classés ... qui portent espoir pour demain et qui s'accorderait mieux avec les conclusions du bouquin.
Je remercie l'auteur d'avoir choisi de mettre cette thématique unique en lumière, une lecture différente mais une très agréable découverte pour moi et j'espère pour vous. Difficile de ne pas rester insensible, ni même de ne plus aimer la nuit après l'avoir lu, j'espère juste que cela permettra un cas de conscience à tous ceux qui ne se doutent pas de l'importance de l'obscurité.
N.B. mon choix de citation, pour moi c'est une très belle phrase qui reflète très bien la beauté de la nuit.
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