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Critique de Cricri08
Une pièce de théâtre maintes fois mise en scène que je découvre sur papier … Plus de 200 femmes ont été interviewées par l'auteure qui nous présente le vagin, cette partie du corps féminin qui en général suscite angoisse, gêne, mépris, voire même dégoût (de la part des hommes ET des femmes).
Une pléthore de mots est utilisée pour ne surtout pas prononcer ce mot tabou et c'est justement ce tabou que l'auteure voudrait briser : il faut dire, parler, décrire, raconter et expliquer afin que, enfin, le vagin (et donc par extension les femmes) soit respecté, intégré et sacré.
Une pièce forte avec un message très clair : arrêtez de cacher les choses ! Ne laisser plus les filles avoir leurs règles sans leur avoir expliqué que c'est normal. Dédramatiser, verbaliser …
Certains des parcours évoqués me rappellent des conversations entre copines mais j'avoue avoir dû faire des pauses plusieurs fois, toujours choquée par les absurdités masculines (un homme marié en 1593 découvrant un clitoris, estime qu'il s'agit d'un mamelon du diable et condamne sa propriétaire pour sorcellerie ; le nombre énorme de mutilations génitales ; les viols en temps de guerre …)
La frontière est toujours trop fine (même aujourd'hui) entre une femme qui s'accepte telle qu'elle est, assume son corps et sa féminité et ose en parler et la dérive instinctive de certaines personnes qui vont la considérer automatiquement comme une fille facile ou une salope … Les mentalités mettent beaucoup de temps à évoluer !
Une pléthore de mots est utilisée pour ne surtout pas prononcer ce mot tabou et c'est justement ce tabou que l'auteure voudrait briser : il faut dire, parler, décrire, raconter et expliquer afin que, enfin, le vagin (et donc par extension les femmes) soit respecté, intégré et sacré.
Une pièce forte avec un message très clair : arrêtez de cacher les choses ! Ne laisser plus les filles avoir leurs règles sans leur avoir expliqué que c'est normal. Dédramatiser, verbaliser …
Certains des parcours évoqués me rappellent des conversations entre copines mais j'avoue avoir dû faire des pauses plusieurs fois, toujours choquée par les absurdités masculines (un homme marié en 1593 découvrant un clitoris, estime qu'il s'agit d'un mamelon du diable et condamne sa propriétaire pour sorcellerie ; le nombre énorme de mutilations génitales ; les viols en temps de guerre …)
La frontière est toujours trop fine (même aujourd'hui) entre une femme qui s'accepte telle qu'elle est, assume son corps et sa féminité et ose en parler et la dérive instinctive de certaines personnes qui vont la considérer automatiquement comme une fille facile ou une salope … Les mentalités mettent beaucoup de temps à évoluer !
