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Critique de marchenry


Dans un de ses livres précédents, qui compte parmi nos livres de chevet, Les enfants de Saturne (vraie matrice de l'oeuvre à venir), Jean-Paul Enthoven écrit ceci à propos de Fitzgerald : « son vrai plaisir d'écrivain, ce fut le droit d'écrire toujours la même histoire ». Il y a de ça dans l'oeuvre romanesque d'Enthoven : commencée tard, elle reprend les mêmes thèmes, qu'elle approfondit en même temps qu'elle les dilate, en adaptant au fil des livres la focale. Il y a dans Blanche, portée par une langue superbe, où chaque mot brille et fait briller les autres, des femmes fatales, des sauts de fuseaux horaires, des escales 5 étoiles, des déchirures de coeur et d'âme, des plaisirs certes mais aussitôt rattrapés par des drames. Ça peut paraître vain, superficiel ou daté : c'est tout le contraire, comme les vestiges de temps qui s'enfuient et qu'allez savoir pourquoi nous regretterons.
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