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Critique de SophieChalandre
Paz Errázuriz, qui n'hésite pas à exposer ses oeuvres dans les hôpitaux psychiatriques, est une photographe chilienne autodidacte.
Cet ouvrage raconte sa photographie très personnelle : la violente dignité, la fragilité du bas-côté, la très humaine dissemblance. Couples d'amoureux dans les asiles d'aliénés, prostituées, indigènes, nains, lutteurs maigrichons, mendiants, artistes de cirque ou boxeurs des quartiers : dire oui quand tout le monde leur dit non. Sans jamais prendre parti : elle nous laisse faire.
Folle poésie de la rue déclassée et des caniveaux de la vie, les bons à rien, les bons à tout : elle photographie leur humanité avec une bienveillance palpable ; son art photographique, arme d'une esthétique pure et dépouillée, dévoile le silence des tabous, l'oppression sociale et politique et les contradictions du Chili.
Paz Errázuriz abat nos murs, le temps d'une image, pour dire un monde en marge et le rendre visible à nos yeux, un univers qui pour une fois nous frôle de près.
Cet ouvrage raconte sa photographie très personnelle : la violente dignité, la fragilité du bas-côté, la très humaine dissemblance. Couples d'amoureux dans les asiles d'aliénés, prostituées, indigènes, nains, lutteurs maigrichons, mendiants, artistes de cirque ou boxeurs des quartiers : dire oui quand tout le monde leur dit non. Sans jamais prendre parti : elle nous laisse faire.
Folle poésie de la rue déclassée et des caniveaux de la vie, les bons à rien, les bons à tout : elle photographie leur humanité avec une bienveillance palpable ; son art photographique, arme d'une esthétique pure et dépouillée, dévoile le silence des tabous, l'oppression sociale et politique et les contradictions du Chili.
Paz Errázuriz abat nos murs, le temps d'une image, pour dire un monde en marge et le rendre visible à nos yeux, un univers qui pour une fois nous frôle de près.
