Un rouge-gorge a déposé
Son chant à ma fenêtre
Et s’est envolé
Silencieux.
/Traduction du grec de Jacques Lacarrrière – Revue Caravanes n°7.
La lune
Vieille blessure
Au sein
Du ciel patriarcal.
/Traduction du grec de Jacques Lacarrrière – Revue Caravanes n°7.
L’oiseau est bleu dans le ciel
Vert quand il est dans l’arbre
Et rouge dans ton cœur.
Dans la cage ?
Dans la cage, il est sans couleurs.
/Traduction du grec de Jacques Lacarrrière – Revue Caravanes n°7.
La statue et moi
Avons emprunté les ailes
Du moineau pour accéder
Au ciel inexplicable.
/Traduction du grec de Jacques Lacarrrière – Revue Caravanes n°7.
Moi j'écris.
Ma petite sœur
Brode des papillons
Dans les marges de mes poèmes
/Traduction du grec de Jacques Lacarrrière – Revue Caravanes n°7.
La solitude m’a rapproché des oiseaux.
Et appris à voler.
/Traduction du grec de Jacques Lacarrrière – Revue Caravanes n°7.
Ma patrie est
Un ciel sans passeport
Sans frontière
Où j'entre par les chemins de l'air.
/Traduction du grec de Jacques Lacarrrière – Revue Caravanes n°7.
Le savais-tu ?
Celui qui fait signe aux bateaux
Ce n'est pas le phare
C'est le gardien du phare.
/Traduction du grec de Jacques Lacarrrière – Revue Caravanes n°7.
Sur le tableau noir de la nuit
Écris avec un bout de craie :
Lumière, lumière, lumière.
Puisque tu es poète.
/Traduction du grec de Jacques Lacarrrière – Revue Caravanes n°7.
Tant de tués, de tués, de tués.
Comment le ciel cesserait-il son deuil ?
/Traduction du grec de Jacques Lacarrrière – Revue Caravanes n°7.