Plus agréable que le dernier opus passé entre mes mains - "La fille de Vercingétorix -, "L'iris blanc" propose un humour moins potache et gros sabots ; sans doute l'effet de l'arrivée de Fabcaro aux manettes ?
Si je regrette toujours autant de constater qu'Astérix et Obélix semblent destinés à ne plus jouer que des rôles quasi figuratifs dans leurs albums, j'ai passé un agréable moment à voir d'autres personnages du village des Irréductibles davantage mis en valeur, à commencer par Bonemine.
La satire du milieu hipster parisien reste très gentillette et complaisante mais il y a de belles trouvailles. Si le scénario ne casse pas trois pattes à un canard, l'essentiel est sans doute que cette lecture respecte les codes du genre tout en se réinventant, dans un esprit intergénérationnel de plus en plus ardu à maintenir au fil du temps.
Sympa, rafraîchissant mais pas inoubliable non plus.
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