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Critique de miriam


La citadelle est elle Paliokastro, nid d'aigle en Epire, ville assiégée par une armée énorme envoyée par La Porte pour réduire les palikares irréductibles? Est-ce le monastère du Prophète Elie où les moines ont conservé les manuscrits, la langue grecque, les traditions?

La mémoire se trouve-t-elle dans les manuscrits, dans le journal du bibliothécaire du monastère qui a raconté dans les marge de son Evangile la chute de Paliiokastro. Ou se trouve-t-elle dans les chants des aèdes, dans les contes que racontent les femmes? Ou dans les pierres, les marbres, les tombes recélés dans la terre grecque?

L'action traverse le temps. 1789, siège de Paliokastro,mais aussi année des Droits de l'Homme, velléités des Philhéllènes occidentaux d'aller au secours des Grecs qui luttent pour la liberté. Fin du 20ème siècle, au monastère, où un écrivain essaie de retracer l'histoire de Paliokastro, mais aussi confrontation de la civilisation moderne et marchande à la tradition. Temps immémoriaux qui se souviennent d'Homère, des dieux de l'Antiquité.

Roman historique, mais pas que. Il raconte la lutte sans concession pour la liberté. Il raconte aussi la transmission de la mémoire, de la langue grecque Réflexion sur la place de la Grèce, charnière entre l'Occident et l'Orient. Critique acerbe de l'Orientalisme, des "Itinéraires", de l'hypocrisie des grandes puissances, et maintenant de la civilisation marchande.

Une fresque colorée, des personnalités fortes, des images saisissantes.
Lien : http://miriampanigel.blog.le..
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