>
Critique de Betelgeuse77
Un assez mauvais roman, décousu, sans style aucun (excepté deux ou trois passages éblouissants), sans souffle, quoiqu'il se donne des airs...
On dirait l'une de ces petites aventures existentialistes made in Saint-Germain-des-Prés, contée par un Français. Je ne saurais être plus sévère.
Nous ne sommes plus dans la Beat Generation, mais bien dans ce qui suivra, et sur quoi cracha Kerouac : de la prose poseuse (sans grand art) de jeune bourgeois qui s'encanaille, dans ce que seront les sixties.
À noter la misogynie confondante du héros doublée d'une phobie des animaux pathologique, qui ne plaident guère en faveur de l'auteur.
Alors oui, Farina mourut jeune. Oui, il fut intimement lié aux soeurs Baez et à Dylan, l'outrageusement nobélisé.
Il n'en faut pas plus pour exciter boomers et nostalgiques, et c'est très peu.
On dirait l'une de ces petites aventures existentialistes made in Saint-Germain-des-Prés, contée par un Français. Je ne saurais être plus sévère.
Nous ne sommes plus dans la Beat Generation, mais bien dans ce qui suivra, et sur quoi cracha Kerouac : de la prose poseuse (sans grand art) de jeune bourgeois qui s'encanaille, dans ce que seront les sixties.
À noter la misogynie confondante du héros doublée d'une phobie des animaux pathologique, qui ne plaident guère en faveur de l'auteur.
Alors oui, Farina mourut jeune. Oui, il fut intimement lié aux soeurs Baez et à Dylan, l'outrageusement nobélisé.
Il n'en faut pas plus pour exciter boomers et nostalgiques, et c'est très peu.
