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Critique de Pois0n
« Le contrat de Noël » m'a été offert par une amie de Twitter l'an dernier. le colis était malheureusement arrivé trop tard pour le lire à ce moment-là, mais l'ouvrage s'est naturellement vu propulsé dans les immanquables à lire cette année.
Tous les ingrédients qu'on aime dans ce genre d'histoire sont là : une grosse poignée de fake dating avec une petite pincée d'enemies-to-lovers (parce que Judie et Mathias ne sont pas « ennemis » ni même rivaux, c'est juste qu'ils ne s'entendent pas). Des musiques saisonnières à foison. Et de la neige, évidemment. Ajoutez-y des personnages secondaires éminemment sympathiques, le frère et la maman en tête. Si, au départ, j'ai eu beaucoup de mal avec Mathias, à comprendre ce qu'il reprochait à Judie exactement (faudrait savoir : un coup elle est trop distante, de l'autre elle cherche trop à jouer la cheffe sympa... mec, tu veux QUOI en fait ?), quelques chapitres passés en compagnie de Judie et dans sa tête suffisent à piger exactement le problème. Autant le dire direct : Judie est un aimant à baffes. Une girouette indécise qui se réfugie derrière l'histoire du contrat pour ne suuuuurtouuuut paaaas se poser de questions. Une championne du monde de déni et de mauvaise foi. Alors ok, on nous explique pourquoi à la fin, mais ça n'excuse pas tout. Et de toutes façons, à ce moment-là, il est trop tard pour avoir la moindre chance de l'apprécier. Mathias mériterait une médaille pour sa patience.
Bref, côté romance, ça oscille entre chaud-froid tendance tiédasse tout du long, et on a beaucoup de mal à y croire, à imaginer deux personnages aussi différents et communiquant si peu réussir à trouver un terrain d'entente.
Ça ne veut pas dire qu'on passe un mauvais moment en compagnie de cette famille endeuillée. le père disparu prend beaucoup de place. Presque toute la place. le plus réussi dans ce bouquin, c'est ça en fait, la lente et difficile reconstruction des Clarks sans lui, le moment où chacun essaie de se remettre à avancer tout en titubant encore. le thème est abordé avec douceur, mais la lecture n'est pas légère pour autant et peut donc ne pas convenir à tout le monde.
Si Judie n'avait pas eu à ce point un balai dans le fondement, peut-être aurais-je pu vraiment kiffer ce livre. En l'état, il est juste « sympa », et c'est déjà pas mal !
Tous les ingrédients qu'on aime dans ce genre d'histoire sont là : une grosse poignée de fake dating avec une petite pincée d'enemies-to-lovers (parce que Judie et Mathias ne sont pas « ennemis » ni même rivaux, c'est juste qu'ils ne s'entendent pas). Des musiques saisonnières à foison. Et de la neige, évidemment. Ajoutez-y des personnages secondaires éminemment sympathiques, le frère et la maman en tête. Si, au départ, j'ai eu beaucoup de mal avec Mathias, à comprendre ce qu'il reprochait à Judie exactement (faudrait savoir : un coup elle est trop distante, de l'autre elle cherche trop à jouer la cheffe sympa... mec, tu veux QUOI en fait ?), quelques chapitres passés en compagnie de Judie et dans sa tête suffisent à piger exactement le problème. Autant le dire direct : Judie est un aimant à baffes. Une girouette indécise qui se réfugie derrière l'histoire du contrat pour ne suuuuurtouuuut paaaas se poser de questions. Une championne du monde de déni et de mauvaise foi. Alors ok, on nous explique pourquoi à la fin, mais ça n'excuse pas tout. Et de toutes façons, à ce moment-là, il est trop tard pour avoir la moindre chance de l'apprécier. Mathias mériterait une médaille pour sa patience.
Bref, côté romance, ça oscille entre chaud-froid tendance tiédasse tout du long, et on a beaucoup de mal à y croire, à imaginer deux personnages aussi différents et communiquant si peu réussir à trouver un terrain d'entente.
Ça ne veut pas dire qu'on passe un mauvais moment en compagnie de cette famille endeuillée. le père disparu prend beaucoup de place. Presque toute la place. le plus réussi dans ce bouquin, c'est ça en fait, la lente et difficile reconstruction des Clarks sans lui, le moment où chacun essaie de se remettre à avancer tout en titubant encore. le thème est abordé avec douceur, mais la lecture n'est pas légère pour autant et peut donc ne pas convenir à tout le monde.
Si Judie n'avait pas eu à ce point un balai dans le fondement, peut-être aurais-je pu vraiment kiffer ce livre. En l'état, il est juste « sympa », et c'est déjà pas mal !
