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Critique de Lorlyyn


C'est quoi ça ?

On dirait un mauvais mélange de Harry Potter, du Seigneur des Anneaux et de Game of Thrones.

Toute cette politique... C'est nul, ça casse la magie. Et ces noms ! Ces NOMS ! L'auteur aurait au moins pu faire l'effort de les inventer ! "Thomas", pour un apprenti-épouvanteur, d'accord. Mais pour un futur guerrier qui a rencontré le Grand Dragon sous la montagne et qui veut épouser la Reine des elfes (dont la description m'a déçue : qu'est-ce que "une épaisse chevelure rousse" et que "une mâchoire forte sans être masculine" ?), franchement... Et pareil pour le mago : Pug, le grand mage de la forêt noire, qui porte un nom de larbin en plus de n'avoir aucune particularité physique : un maigrichon en guenilles aux yeux noirs qui aime se saouler à la bière et regarder les filles, voilà le mage d'aujourd'hui !
Et la place des femmes : reléguées au rang de personnages secondaires qui ne participent en aucun cas à l'action ni à l'aventure, chez qui les apparences règnent en maîtres absolus, totalement différenciées des garçons, pas de métier bien sûr, bref un univers plus sexualisé qu'aucune oeuvre de Tolkien (là on a au moins Eowyn !)

Ce qui est dommage, c'est que c'était plutôt bien parti, au début : seul le cadre littoral me déplaisait (pas assez "noble" à mon goût). J'aimais particulièrement l'idée de Fantus, le dragonnet. Puis, il y a eut de plus en plus de longueurs, de passages inintéressants, j'ai commencé à remarquer les défauts cités précédemment, et puis j'ai vu que l'histoire, au bout du compte, n'avait plus vraiment de rapport avec son titre : en effet, l'apprentissage de Pug est trop laissé de côté à mon goût dans cet ouvrage, au profit des batailles et quêtes, et finalement rien n'avance. On le voit deux fois utiliser la magie, puis plus rien. Et puis, le style est lourd : une expédition en territoire ennemi défendu : on avance, on s'arrête pour discuter, on repart, on s'arrête de nouveau, etc. J'étais à deux doigts de laisser tomber quand la rencontre du dragon, au milieu du livre, vraiment passionnante, a fait renaître l'espoir en moi. J'ai donc continué, mais ce nouvel élan a finit par retomber comme un soufflé.

Monde trop grand, carte trop complexe : il aurait au moins pu se donner la peine de dessiner des frontières... Bref, je ne suis pas allée au-delà des trois quarts du livre.
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