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Critique de ATOS


ATOS
09 février 2015
Perception – Décision ...Action !!!!!!
Ceci n'est pas film. Ceci n'est pas un roman. Ceci est un scénario.
L'incubation féconde d'une oeuvre. Un foetus féllinien !
Hors norme, démesuré, dévorant, hallucinant et totalement poétique.
Champs visuels monumentaux, déroulement infini.
Presque un impossible. Mais pas inatteignable.
Et pourtant ce film n'existe pas. Pas dans l'espace que nous connaissons.
Cette oeuvre existe dans la pensée phénoménale de son auteur.
Dans l'au delà du réalisable.
Et c'est là que se trouve la réalisation même du rêve de Fellini.
L'imagination de Fellini est si puissante et d'une telle acuité qu'elle nous projette dans profondeur visuelle de l'oeuvre.
Le voyage de G.Mastorna n'est pas la vie. Mais est ce pour autant la mort ?
Celle que nous méritons ? Et, est ce que la mort n'est que le reflet de nos vies ? Dans quels enfers plongeons nous notre vie ? Dans quel paradis voudrions nous faire entrer notre mort ?
Quel visage aimerions nous lui donner ? Celle d'une récompense ? d'un sens ? D'une réponse ? D'un espoir ?
Celui d'un nom peut être ? Savoir qui nous étions pour pouvoir revêtir la peau de ce que nous deviendrons ? Entre mensonge et trahison, entre rêve et illusion, la scène, les coulisses, où dans la salle ? Souvenirs plantés à l'entrée de tous les mirages .
A Quel rôle nous nous tenons ?
Enfer, ...paradis, tout reste affaire de superstitions, de soutanes effarouchées, de maîtres à préjuger, de sectes expiratoires, de fanfares, de médailles, de galons,.... bouffonneries...., mensonges et fumigations.
En vérité tout reste à faire. L'odyssée ne fait que commencer. Alors armons nous d'impatience, d'intelligence et de perception.
Le blasphème nous sera salutaire.
Son rayon d'action balaie les miasmes divinatoires qui infectent la liberté de l'homme.
Ce film devra se dérouler à l'infini dans la cité des hommes jusqu'à ce que nous reposions.
C'est dantesque, cauchemardesque. Parfois. Et d'une urgence follement nécessaire.
Le pire pour finir n'est peut être ni la vie, ni la mort, le pire c'est le sommeil dans lequel continuellement nous sombrons.
Et alors peut être pour en finir, au delà de tout, il ne restera que ce que nous réaliserons.
Une libération.

Astrid Shriqui Garain
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