AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de lire_pour_le_plaisir


« le placard était peuplé de fantômes. Dans ce placard, on déposait les soucis. Les parents méchants, les soeurs qu'on n'aimait pas. Les coups, les cris, la tristesse. La ceinture qui claquait sur les fesses et la solitude aussi. »

Louga a une peau de porcelaine et des cheveux en nylon noirs. Assise au bord du lac, elle dessine une maison avec une craie. Louga est une poupée. La petite fille à qui elle appartenait l'a perdue dans la forêt et depuis Louga a décidé « de ne plus appartenir à personne, de créer la maison de ses rêves, une maison volante, à bord de laquelle elle pourrait visiter le monde. » Avec le bruit de sa craie, elle réveille William, l'homme-arbre. Tous les deux décident de se soigner mutuellement. Louga est blessée au genou et William a mal lorsque les racines de ses bras poussent. Ils investissent ensemble la maison imaginaire. Mais le vent et la pluie se lèvent et la tempête emporte tout.
Entre rêve et fable, ce récit nous conduit directement dans le monde de l'enfance où les poupées sont vivantes et les arbres parlent. La force de la rencontre et d'un monde où l'on peut rêver sa vie et tout mettre en oeuvre pour la vivre. le style très imagé et poétique (cf., par exemple : « Louga… Louga… » William répétait ce prénom dans sa tête, ça cognait jusque dans ses ramifications), nous plonge de même dans ce monde de sensations. C'est très beau, simple et profond à la fois.
Lien : http://crdp.ac-amiens.fr/cdd..
Commenter  J’apprécie          00







{* *}