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Critique de umezzu


Les auteurs avaient à leur actif un très bon album avec Astérix et la transitalique. Ce tome est moins respectueux de l'esprit « Astérix ». Certes, ces quelques pages sont truffées de jeux de mots plaisants, mais l'argument de base du récit est d'abord les difficultés de l'adolescence... Des ados d'aujourd'hui évidemment. Goscinny s'amusait à placer des anachronismes de-ci de-là, renvoyant le lecteur à son époque (les départs en vacances vers les plages par des via romaines aussi surchargées que nos autoroutes modernes, par exemple). Mais ces clins d'oeil n'étaient pas le fond du récit. Ici, Ferri consacre toute l'histoire à une jeune gauloise en crise d'adolescence, guettant toute occasion de quitter des compagnons belliqueux pour mieux vivre dans un monde idéalisé. Comme le dit son (futur) compagnon Letitbix, un monde où « il n'y a aura plus de frontières, romains et gaulois échangeront leurs armes contre des fleurs et sèmeront ensemble des graines à tous les vents ».
Astérix et Obélix ne sont que les observateurs de cette (gentille) fantaisie d'ados d'aujourd'hui, et pas les moteurs de l'action. le côté aventure disparaît et le double jeu antiquité-aujourd'hui est faussé. Trop d'aujourd'hui vampirise l'antiquité à la sauce Uderzo - Goscinny.
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