AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Crossroads


La nouvelle vient de tomber.
Les rotatives des plus grands journaux hexagonaux que sont Closer, Gala et Voili-Voilou mag' tournent à plein.
Vercingétorix aurait eu une fille : Adrénaline !
Histoire que César ne lui mette le grappin dessus, c'est tout naturellement au sein d'un village peuplé d'irréductibles gaulois résistant encore et toujours à l'envahisseur qu'elle fut ici confiée, transformant de facto Astérix et Obélix en nounous de luxe.
Mais attention, la gamine serait de nature fugueuse!

Si la lecture est rapide, le constat est bien amer.
Un héritage de plus en plus lourd à porter pour Ferri et Conrad au regard de ce dernier opus.
Rien à dire sur le coup de crayon étonnamment mimétique.
Tout à redire sur l'indigence abyssale d'un scénario aux abonnés absents.

Alors oui, l'on retrouve bien tous les codes qui firent leur succès.
Quelques personnages emblématiques se rappellent à notre bon souvenir.
Charles Aznavour, en guest, poussera sa p'tite complainte nostalgique.
Mais le ton n'y est pas. L'humour peine à dérider. le comique de répétition lasse. Les rares saillies afférentes à l'actualité du moment glissent sur mon humeur maussade comme un pet sur une toile cirée.
Ces aventures possèdent tout de la pub Canada Dry d'antan.
"Ça ressemble à...c'est doré comme… mais ce n'est pas l'Astérix que je chérissais alors.
Je n'y suis plus.
La potion magique ne fait plus effet.
Astérix et Obélix, c'est finix.
A la revoyure, les amix.
On aura quand même passé quelques bons moments...

Nonobstant ce vilain désagrément, sachons rester forts comme l'auroch, discrets comme la taupe!


Commenter  J’apprécie          6212



Ont apprécié cette critique (54)voir plus




{* *}