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Critique de Pecosa
« Nombreux seront probablement les écrivains qui tenteront de raconter la guerre des Juifs contre les Romains, des écrivains qui n'auront pas été les témoins de ces évènements et qui n'auront d'autres choix que de se fonder sur des récits déraisonnables et contradictoires. Moi, Joseph, fils de Matthias, prêtre de la première classe sacerdotale de Jérusalem, témoin oculaire depuis le début jusqu'à la fin, j'ai pris la résolution d'écrire l'histoire de cette guerre telle qu'elle s'est vraiment déroulée, pour la remémorer aux contemporains et mettre en garde la postérité. »
La guerre de Judée est le premier roman de la trilogie que consacre Lion Feuchtwanger à Flavius Josèphe, historiographe romain de confession juive, et figure controversée de l'Antiquité. Dans cette fresque monumentale, l'auteur s'attache à dépeindre le destin d'un homme hors du commun au 1er siècle de notre ère qui vit s'affronter Rome et Jérusalem.
. La guerre de Judée s'ouvre sur l'arrivée à Rome de celui qui n'est encore que Joseph ben Matthias, prêtre venu négocier la libération de trois hommes accusés d'être des soutiens des Vengeurs d'Israël. Nommé à la suite de cette mission gouverneur de Galilée, Flavius Josèphe est présent lors du siège de Jotapata, puis il est capturé. Il annonce à Vespasien qu'il sera élevé à l'Empire. Affranchi, il suit Vespasien à Alexandrie, sert d'interprète à Titus lors du siège de Jérusalem, puis rentre à Rome où il devient citoyen.
Lion Feuchtwanger décrit le cheminement d'un homme dans toute sa complexité, dépeint sa dualité, entre Orient et Occident, entre deux cultures. Décrié, considéré comme un traître, juif romain qui écrivait en grec, Flavius Josèphe a laissé une oeuvre fondamentale pour les historiens, trois siècles d'histoire juive, un témoignage quasi unique sur la première guerre judéo-romaine (il a vu la destruction du Temple dont il offre l'une des descriptions les plus anciennes). Lion Feuchtwanger est toujours cet excellent vulgarisateur qui parvient à trouver le juste équilibre entre la grande fresque historique et les destins individuels . La guerre de Judée procure un grand plaisir de lecture, qui se prolonge avec deux autres romans, Les fils et Le jour viendra.
La guerre de Judée est le premier roman de la trilogie que consacre Lion Feuchtwanger à Flavius Josèphe, historiographe romain de confession juive, et figure controversée de l'Antiquité. Dans cette fresque monumentale, l'auteur s'attache à dépeindre le destin d'un homme hors du commun au 1er siècle de notre ère qui vit s'affronter Rome et Jérusalem.
. La guerre de Judée s'ouvre sur l'arrivée à Rome de celui qui n'est encore que Joseph ben Matthias, prêtre venu négocier la libération de trois hommes accusés d'être des soutiens des Vengeurs d'Israël. Nommé à la suite de cette mission gouverneur de Galilée, Flavius Josèphe est présent lors du siège de Jotapata, puis il est capturé. Il annonce à Vespasien qu'il sera élevé à l'Empire. Affranchi, il suit Vespasien à Alexandrie, sert d'interprète à Titus lors du siège de Jérusalem, puis rentre à Rome où il devient citoyen.
Lion Feuchtwanger décrit le cheminement d'un homme dans toute sa complexité, dépeint sa dualité, entre Orient et Occident, entre deux cultures. Décrié, considéré comme un traître, juif romain qui écrivait en grec, Flavius Josèphe a laissé une oeuvre fondamentale pour les historiens, trois siècles d'histoire juive, un témoignage quasi unique sur la première guerre judéo-romaine (il a vu la destruction du Temple dont il offre l'une des descriptions les plus anciennes). Lion Feuchtwanger est toujours cet excellent vulgarisateur qui parvient à trouver le juste équilibre entre la grande fresque historique et les destins individuels . La guerre de Judée procure un grand plaisir de lecture, qui se prolonge avec deux autres romans, Les fils et Le jour viendra.
