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Critique de iris29


iris29
12 septembre 2022
Depuis que Camilla Lackberg a déserté sa série Erica, j'ai du mal, et cette nouvelle série ne me convainc pas du tout... Je m'y suis copieusement ennuyée.

A partir d'un cadavre retrouvé dans une boite à magie (celle où le magicien découpe son assistante...), et de l'enquête qui s'en suivra , les auteurs brossent le portrait d'une brigade de la police de Stockholm différente des autres.
Et c'est la première chose qui m'a gênée : les personnages.
On dirait un catalogue de tout ce qui se fait dans la littérature policière rassemblés dans un roman pour mieux faire monter la "sauce" de l'empathie, de l'étrangeté, de l'originalité.
On a Mina , "l'inspectrice vedette" aux tocs importants (elle est obsédée par les microbes ) , qui vit seule, mais passe beaucoup de temps à observer une adolescente (sa fille ? ), il y a un potentiel mystère la dessous qui sera certainement dévoilé dans les tomes suivants. . Mina est inscrite aux AA. C'est elle, sur la recommandation d'une vague connaissance de cette association, qui ira chercher le second personnage " The Mentalist", sensé leur apporter de l'aide.
Lui, c'est pareil, je n'ai pas accroché. Divorcé , il a épousé la soeur de sa première femme, et les deux enfants du premier "lit", cohabitent avec le troisième , et leur tante. C'est glauque ! Mentaliste a succés, il est obsédé par les chiffres, les codes et va se prendre d'affection pour Mina et réciproquement, Tomberont-ils dans les bras l'un de l'autre ou resteront-ils copains, on le saura dans un prochain tome ..
En arrière plan , on a droit à toute une brochette de flics uniquement définis par leurs manques ou leurs problèmes : le dragueur lourd / le solitaire / le père épuisé par la naissance de ses triplées / la chef qui ne peut pas avoir d'enfants...
Mais cet amas de problèmes finissent par lasser et ralentir l'histoire, le suspens. le mentaliste ,un peu bizarre ,ne pouvant pas s'empêcher de donner pour certains mots la définition du dictionnaire, on se croierait sur Wiki...
Il faut attendre la fin pour que l'histoire décolle un peu, et là encore, c'est glauque et complétement tiré par les cheveux .
Le problème de cette histoire (et c'est un comble lorsqu'un roman parle de magie), c'est qu'on voit trop les ficelles tirées par les auteurs, leurs recettes d'écriture. Camilla Lackberg utilise encore le procédé de la série "Erica", des allers-retours dans le passé, sensés expliquer le présent, les névroses accumulées dés l'enfance, expliquant la perversion et les crimes commis adultes.
Mais là, c'est n'importe quoi...

Pas convaincue par un manque criant de suspens, des personnages qui sont des clichés sur pattes, je ne pense pas poursuivre la série.
Ce roman fait 648 pages...
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