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Critique de rosulien


Un livre de plus de 400 pages súr un épisode méconnu de la seconde guerre mondiale: la construction d'une voie ferrée par les Japonais entre le Siam et la Birmanie par des prisonniers australiens
On est loin du Pont de la Rivière Kwai auquel on pense immédiatement
Ici , pas de notion de prisonnier de guerre
Seul compte le travail à effectuer au nom de l'Empereur et des valeurs éternelles du Japon
Le titre reprend un haïku de Basho , célèbre auteur japonais, du 17° siècle
La description des conditions de survie est très crue, très réaliste quand il s'agit de raconter la souffrance et la mort à travers les multiples maladies qui déciment les prisonniers
Très surprenante aussi la fascination japonaise pour l' art de la décapitation
C'est un livre dur mais très près de la réalité quotidienne ( le père de l'auteur est l'un des rares survivants)
Livre súr l'oubli, le pardon ,les valeurs essentielles de la vie, la cruauté éternelle et la souffrance
La partie plus romanesque qui raconte l'amour impossible de Dorrigo m'a paru un peu moins intéressante avec quelques longueurs inutiles
Elle permet surtout d'aérer un peu le livre particulièrement oppressant .Un peu d'amour qui fait du bien
Un très beau livre à lire absolument
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