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Critique de pasiondelalectura


Le bout du rouleau (The Ultimate Good Luck 1981) est le second (et dur) roman de Richard Ford. J'ai aimé moyennement, ne comprenant pas ce que le protagoniste, Harry Quinn trouvait à fréquenter des gens aussi thrash que Rae et son frère Sonny. Et c'est Rae, l'ex fiancée de Harry Quinn qui est au bout du rouleau, fatiguée de rouler sa bosse, se prostituer pour de la drogue, tout en proclamant que l'on ne peut pas faire confiance à quelqu'un qui se drogue…Quel monde sordide !

Harry Quinn est un ancien marine, il a fait le Vietnam, c'est un dur à cuire, endurci, avec des nerfs trempés mais avec un coeur suffisamment tendre pour s'embarquer dans une aventure pourrie avec deux asociaux assez dégénérés comme Rae et son frère. Rae est une ancienne amoureuse de Harry, elle se traîne de job en job en se droguant de façon régulière; le frère, Sonny, est en prison pour trafic de drogue, inutile de le décrire c'est un dépendant irrécupérable, une loque humaine. Il n'y a aucune directive de vie chez ces deux marginaux. le roman se déroule à Oaxaca, Mexique, où Sonny croupit dans une prison mexicaine où règne une sauvagerie de chaque instant. Les reclus avec de l'argent continuent de se droguer, à trafiquer et à faire leur loi avec des assassinats commandés ou non.

La soeur tient à sortir son frère de cet enfer et demande à Harry de l'aider moyennant de l'argent pour soudoyer un juge et payer grassement un avocat. Harry Quinn accepte. Mais les choses ne sont pas simples car le cartel de la drogue se mêle de tout et les caïds règlent les comptes.

Par le plus pur des hasards, j'enchaîne deux romans qui se passent à Oaxaca (anciennement Antequera). le bout du rouleau, décrit la ville mexicaine d'Oaxaca comme un enfer, alors que l'autre roman décrit avec lyrisme et émerveillement une ville très jolie et intéressante, dotée d'une végétation luxuriante. Il s'agit du roman de l'auteure chilienne Marcela Serrano Notre Dame de la Solitude, livre publié au Mexique en 1999. Je comprends que pour le dirty writing de Ford, il lui fallait une ambiance la plus sordide possible.

Ce texte est une bonne illustration du style de Richard Ford. J'ai apprécié l'écriture mais j'ai été gênée par le fond qui dépeint quelques êtres humains sans éthique.
Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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