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Critique de ChaCookie
Autant le dire d'entrée, « le neurofeedback dynamique », ce tout récent ouvrage aux éditions Dangle, traite une thématique novatrice, un sujet en fait peu voire jamais encore traité en France : la technique du neurofeedback.
Cette technique, les théories desquelles elle découle et les méthodes qu'elle met en oeuvre se basent sur le constat de l'existence, pour un tas de problèmes de santé, très variés, de symptômes neurologiques liés, et sur la possibilité, pour le cerveau, de par sa plasticité, d'y réagir, de s'autoréguler voire de s'auto-réparer, bref, d'apprendre, en quelque sorte : c'est cette capacité-là même ce que l'on nomme neurofeedback.
L'ouvrage est composé d'un chapitre générique décrivant le concept et l'une de ses méthodes, NeurOptimal®, d'un chapitre montrant, avec force anecdotes, cas et exemples (puisque l'un des auteurs, Corinne Fournier, est pratiquante), la diversité de ses domaines d'application et analysant son efficacité et le changement ainsi vécu, d'une troisième partie détaillant le fonctionnement du cerveau et donc les fondements biologiques de la méthode, et, enfin, d'un quatrième chapitre assez général là encore traitant de l'évolution « des neurones à [celle] de la personnalité ».
L'ouvrage pêche selon moi par l'absence d'une réflexion bioéthique générale. Ces symptômes neurologiques sont-ils des causes ou des conséquences des pathologies ? – cette question devant avoir un impact scientifique fondamental, puisque, pour la formuler autrement, il s'agit de savoir si l'on a là une méthode de guérison de maladies neurologiques ou d'accompagnement de dommages neurologiques de maladies d'autre nature… À aucun moment, la question des causes de certaines de ces pathologies n'est soulevée, et c'est dommage, notamment pour les pathologies psychologiques ou psychosomatiques : insomnie, mauvaise concentration, dépression, addiction… où est le rôle, non plus de la médecine, préventive ou curative d'ailleurs, mais de la société là-dedans ? En bref, il s'agit de se demander si les problématiques évoquées ne concernent que le cerveau et ne doivent être réglées que par là, par les neurones, un peu de manière pavlovienne…
Toutefois, l'ouvrage est très intéressant, accessible dans son vocabulaire, pédagogique voire simple, et l'efficacité et la variété des domaines d'application de la méthode ne peuvent que susciter l'intérêt… A lire donc, pour un point de vue scientifique clair sur le sujet !
Cette technique, les théories desquelles elle découle et les méthodes qu'elle met en oeuvre se basent sur le constat de l'existence, pour un tas de problèmes de santé, très variés, de symptômes neurologiques liés, et sur la possibilité, pour le cerveau, de par sa plasticité, d'y réagir, de s'autoréguler voire de s'auto-réparer, bref, d'apprendre, en quelque sorte : c'est cette capacité-là même ce que l'on nomme neurofeedback.
L'ouvrage est composé d'un chapitre générique décrivant le concept et l'une de ses méthodes, NeurOptimal®, d'un chapitre montrant, avec force anecdotes, cas et exemples (puisque l'un des auteurs, Corinne Fournier, est pratiquante), la diversité de ses domaines d'application et analysant son efficacité et le changement ainsi vécu, d'une troisième partie détaillant le fonctionnement du cerveau et donc les fondements biologiques de la méthode, et, enfin, d'un quatrième chapitre assez général là encore traitant de l'évolution « des neurones à [celle] de la personnalité ».
L'ouvrage pêche selon moi par l'absence d'une réflexion bioéthique générale. Ces symptômes neurologiques sont-ils des causes ou des conséquences des pathologies ? – cette question devant avoir un impact scientifique fondamental, puisque, pour la formuler autrement, il s'agit de savoir si l'on a là une méthode de guérison de maladies neurologiques ou d'accompagnement de dommages neurologiques de maladies d'autre nature… À aucun moment, la question des causes de certaines de ces pathologies n'est soulevée, et c'est dommage, notamment pour les pathologies psychologiques ou psychosomatiques : insomnie, mauvaise concentration, dépression, addiction… où est le rôle, non plus de la médecine, préventive ou curative d'ailleurs, mais de la société là-dedans ? En bref, il s'agit de se demander si les problématiques évoquées ne concernent que le cerveau et ne doivent être réglées que par là, par les neurones, un peu de manière pavlovienne…
Toutefois, l'ouvrage est très intéressant, accessible dans son vocabulaire, pédagogique voire simple, et l'efficacité et la variété des domaines d'application de la méthode ne peuvent que susciter l'intérêt… A lire donc, pour un point de vue scientifique clair sur le sujet !
