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Critique de Lovise


Autant le dire tout de suite : je me suis ennuyée tout du long. Typiquement le genre de livre qu'on referme en regrettant le temps qu'on a perdu. Si je mets une étoile et demi, c'est pour faire la différence avec une précédente lecture, pire que celle-ci, à laquelle je n'ai mis qu'une étoile.

Revenons à nos moutons. Déjà, je regrette de le dire mais le résumé de la 4ème de couverture est mensonger. Je cite : « Plus attirée par les bois et les falaises sauvages que par la société bien-pensante, éprise de liberté… blablabla… on lui donne le nom de sorcière ». C'est ce qui m'a attirée vers ce livre. Or le côté liberté, forêt, falaises est à peine, mais alors à peine évoqué. Question « je suis dans la nature », le personnage (Margaret) a le feu au derrière et si elle aime les bois, c'est surtout pour s'y faire sauter par le fils de l'épicier. Qui n'en a pas grand-chose à faire d'elle, on le sait dès le premier instant (on apprend même assez vite qu'i est fiancé à une autre). Mais bon, vu que Margaret le harcèle sans arrêt et se tortille constamment sous son nez… Par ailleurs si on l'appelle « sorcière », ce n'est pas sans raison. Elle a de vrais pouvoirs, c'est une sale égoïste et elle détruit tout ce qu'elle touche. Rejet total dès les premières pages. 

D'un chapitre à l'autre on change de point de vue et on a le second personnage du livre, Augusta (mais c'est pas vrai ! C'est un festival de hideur, que ces prénoms ! Margaret, Augusta, baaah ! Ça m'a brûlé les yeux à longueur de page. En même temps si je ne m'étais pas autant ennuyée, faute d'histoire, je n'aurais pas focalisé sur ces noms hyper moches). Augusta donc, qui vit de nos jours, 150 ans après Margaret. Elle est anorexique, elle vit avec un super connard, elle se prend la tête avec sa mère. Passionnant. Elle préfère toujours subir qu'agir. Bref, elle est ennuyeuse comme la pluie. Alors OK, que pour une fois une héroïne évite le cliché de la fille super badasse qui défonce tout sur son passage, c'est bien. Mais de là à tomber dans l'exact opposé...
En bref nous avons un personnage détestable, un autre soporifique. Va-t-il enfin se passer quelque chose ?

Non.

Il n'y a pas d'histoire, jusqu'aux 40 dernières pages. On s'ennuie à crever. Tout à coup, sans prévenir, Margaret la sorcière, dont l'esprit hante toujours sa maison devenue musée, décide de posséder le corps d'Augusta pour vivre à nouveau. Comme je me contrefiche de l'une comme de l'autre, ça me laisse de marbre.

Et puis là, Margaret décide de procéder à un rituel qui va faire revenir à la vie le fils de l'épicier (ouais, au bout de 150 ans, il est mort aussi, forcément), qui continue à l'obséder. OK… Ah oui, mais c'est pour le tuer, parce que bouh ! Hou ! Hou ! Il avait qu'à l'aimer, ce con ! Explique-moi pourquoi tu ressuscites quelqu'un pour le tuer ?! C'est grotesque.

Coooomme par hasard, elle veut utiliser pour son rituel le corps du jeune homme avec lequel Augusta a amorcé une liaison timide. Bah forcément.
Mais là, tadadaaam ! L'amooûûûr, la plus puissante des magies, intervient pour un happy-end qui…sort de nulle part. La sorcière est re-morte, la mollasse a un nouveau copain et… c'est fini. Non, l'épilogue nous laisse penser que l'auteur voudrait qu'on pleure c'te pauv'Margaret que voilà, bouh, tout le monde il était méchant avec elle. Ouais… en même temps, c'était une sorcière dans le pire sens du mot, exécrable et destructrice. Donc forcément, hein…

Nom d'une citrouille ! Heureusement que je n'ai pas payé ce bouquin ! Direction la boîte à livres. Tous les goûts étant dans la nature, il fera peut-être le bonheur de quelqu'un d'autre.
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