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Critique de KarmaBoomerang
Il n'y a pas d'âge pour apprendre!
Voila qui pourrait être la devise de notre équipe de tueurs débutants, car si cette DreamTeam compte un enfant, ses autres membres appartiennent plutôt à la section gériatrique! Notre petit groupe se retrouve lié par le secret lorsque par accident, l'une d'eux blesse un homme exécrable. Reste le choix de se taire et de le laisser mourir, débarrassant le monde de ce nuisible, ou d'appeler les urgences pour que cette pourriture vive, mais cela signifie envoyer la pauvre Mlle Chevrin en prison. Quelque soit la décision prise, ils doivent être d'accord, car ils en seront les complices.
C'est ainsi que naquit le club des apprentis criminels et ses rendez-vous hebdomadaires chez Mrs Estelton, la vieille anglaise. de nouveaux meurtres viendront petit à petit resserrer la solidarité nécessaire du groupe, et qui sait, les débutants pourraient bien prendre goût à leur nouveau passe-temps.
Le Club des Apprentis Criminels est un livre léger, qui se lit vite et facilement. le ton humoristique et salé permet de s'enticher rapidement de tous ces portraits de vieux croulants bien plus intéressants qu'on ne pourrait le croire au premier abord. Malgré tout, les tentatives répétées pour montrer tous les petits travers et vulgarités des personnages (exceptés certains qui échappent à ce traitement, comme le jeune Michel) finissent par être un peu lassantes, limitant la profondeur de ces criminels en goguette en les réduisant à quelques traits méprisables. On sent que l'auteur cherche a créer de la phrase choc à certains moments, n'hésitant pas à reformuler une idée déjà exprimée plusieurs pages avant, l'épuisant parfois jusqu'à la moelle (les deux vieilles lesbiennes, les attouchements des curés, etc), ce qui est dommage, car souvent la première évocation est amusante et fait son effet, mais les suivantes agacent.
J'ai également été un peu déçue par la progression et le dénouement de l'intrigue, que je trouve un peu "facile", et comme un autre lecteur l'a dit ici avant moi, un peu "gros". Tout semble se régler tout seul, de manière arrangeante, on finit par tout voir venir bien qu'on espère un revirement inattendu.
Malgré ces critiques, j'ai passé un bon moment de lecture et avant même de m'en rendre compte, j'avais fini le Club des Apprentis Criminels! Je remercie donc Babelio qui me l'a envoyé durant la dernière opération MasseCritique, ainsi que les Editions Octobre.
Voila qui pourrait être la devise de notre équipe de tueurs débutants, car si cette DreamTeam compte un enfant, ses autres membres appartiennent plutôt à la section gériatrique! Notre petit groupe se retrouve lié par le secret lorsque par accident, l'une d'eux blesse un homme exécrable. Reste le choix de se taire et de le laisser mourir, débarrassant le monde de ce nuisible, ou d'appeler les urgences pour que cette pourriture vive, mais cela signifie envoyer la pauvre Mlle Chevrin en prison. Quelque soit la décision prise, ils doivent être d'accord, car ils en seront les complices.
C'est ainsi que naquit le club des apprentis criminels et ses rendez-vous hebdomadaires chez Mrs Estelton, la vieille anglaise. de nouveaux meurtres viendront petit à petit resserrer la solidarité nécessaire du groupe, et qui sait, les débutants pourraient bien prendre goût à leur nouveau passe-temps.
Le Club des Apprentis Criminels est un livre léger, qui se lit vite et facilement. le ton humoristique et salé permet de s'enticher rapidement de tous ces portraits de vieux croulants bien plus intéressants qu'on ne pourrait le croire au premier abord. Malgré tout, les tentatives répétées pour montrer tous les petits travers et vulgarités des personnages (exceptés certains qui échappent à ce traitement, comme le jeune Michel) finissent par être un peu lassantes, limitant la profondeur de ces criminels en goguette en les réduisant à quelques traits méprisables. On sent que l'auteur cherche a créer de la phrase choc à certains moments, n'hésitant pas à reformuler une idée déjà exprimée plusieurs pages avant, l'épuisant parfois jusqu'à la moelle (les deux vieilles lesbiennes, les attouchements des curés, etc), ce qui est dommage, car souvent la première évocation est amusante et fait son effet, mais les suivantes agacent.
J'ai également été un peu déçue par la progression et le dénouement de l'intrigue, que je trouve un peu "facile", et comme un autre lecteur l'a dit ici avant moi, un peu "gros". Tout semble se régler tout seul, de manière arrangeante, on finit par tout voir venir bien qu'on espère un revirement inattendu.
Malgré ces critiques, j'ai passé un bon moment de lecture et avant même de m'en rendre compte, j'avais fini le Club des Apprentis Criminels! Je remercie donc Babelio qui me l'a envoyé durant la dernière opération MasseCritique, ainsi que les Editions Octobre.
