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Critique de gill


Derrière cette fenêtre, le comte Stanislas Dnanifref mélomane distingué se prépare à se rendre à un concert.
Éloignons-nous pour avoir un plan général et étonnons-nous de la scène qui se déroule trois étages au dessus.
On n'a pas idée de se faire livrer un piano à bretelles (1) quand on habite au sixième !
Tu l'as dit !
Voilà ! Nous vous avions prévenus ! C'est le drame !
Le comte est aux anges et à l'hôpital municipal.
Pour un mélomane, se faire écraser par un piano à bretelles, c'est le fin du fin !
Attention, c'est ici que l'aventure commence ! Avec l'entrée de la comtesse de Sugar, née Rospotshpotch, qui visite ses pauvres et ses malades au moins une fois l'an comme toute comtesse digne de ce titre !
La comtesse tombe en arrêt devant le lit du malade.
Elle reconnaît ce regard qui l'a si souvent troublée lorsqu'elle n'était encore qu'une frêle enfant...
Ce petit récit complet de huit planches en demi-format vous est proposé par la collection de "l'Aéromédon populaire" pour la modique somme de dix centimes.
Le scénario est écrit par Fred, homme de lettres et fin diseur.
Les illustrations sont réalisées par Hubuc, peintre mondain et de genre.
La fantaisie débridée des deux auteurs fait merveille dans ce nouvel opus de la collection imaginée par les deux compères.
C'est en fait une sorte de petit feuilleton à l'ancienne qui vous est offert avec le 362ème numéro du journal "Pilote" paru le 29 septembre 1966.
Il vous faudra le découper et le plier pour obtenir un petit livret, aujourd'hui très précieux.

(1) peu répandu, le piano à bretelles se classe entre le piano à ceintures et le piano à queue...
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