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Critique de LoupAlunettes


: Une série plus surprenante qu'elle n'y parait. Il y a une double-lecture prévue et ça c'est plutôt sympa.

Les jeunes fans de l'univers Comics DC retrouveront ici une transposition ado avec un décalage du coup assez amusant.

Les lecteurs qui ne sont pas amateurs de Comics Books prendront les choses comme elles viennent et accueilleront simplement l'aventure de ce Bruce Wayne comme nouvel élève d'une école qui a peut-être à cacher.



Que pourrait dissimuler de dangereux un établissement scolaire?



Nous subodorons que le petit Bruce n'est pas un affabulateur, c'est le Batman des histoires adultes tout de même, même pour de rire, il y a donc sans doute à gratter et à faire confiance à ses compétences de détective.

Les bons élèves se font coller, les mauvais sujets sont encouragés.



Ce Bruce est un hacker, un bricoleur, comme le Batman bien connu, il est toujours en éveil dans son quotidien d'ado, des caméra par ci, des micro par là pour collecter des preuves et tirer cela au clair.



Les fans de Comics reconnaitront le panthéon de l'univers Batman placé dans le corps enseignant et par exemple, Solomon Grundy, pseudo créature de Frankenstein, colosse criminel des marais en professeur, il y a de quoi sourire. . Mais qui est le directeur d'établissement? Il reste dans l'ombre. Brrrr...



L'éducation scolaire et la domination du monde n'ont évidement pas grand chose à voir et pourtant, Bruce Wayne en culotte courte est plus suspicieux que jamais.

Il s'allie alors aux deux autres plus célèbres personnages de l'industrie DC, une WonderWoman en jupe plissée et un Clark Kent tout aussi junior.

La Trinité est réunie pour mener l'enquête dans les couloirs de l'école et les auteurs vont dynamiser le tout en entrecoupant le récit BD de pièces jointes (pages de carnet, pages de messagerie web...).

Ce qui fait de cette BD de poche un objet presque hybride, adoptant les codes des petits romans à succès en carnet intime. Une passerelle possible de lecture.



Les illustrations de Dustin Nguyen donnent presque dans le Chibi japonais ( réplique ratatinée de personnages) et le trait en esquisse apporte une certaine légereté rafraichissante.



Il y a une seconde vraie passerelle pour les lecteurs, dans l'humour doublement de non sens, qui amènera par ailleurs à s'intéresser au comics au final, le tome étant rempli de "codes" en rapport avec la mythologie de chaque personnage bon ou vilain.



C'est plus étudié et ingénieux qu'on pourrait le croire encore une fois. Une bonne idée.
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