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Critique de florencem


Nous rencontrons enfin le dernier membre de l'équipe de la Génération Miracle. Et en fait, je trouve que cela a été assez rapide vu que nous ne sommes qu'au tome cinq. J'aurais pensé que Tadatoshi Fujimaki laisserait un peu plus de suspens face à cette équipe « surnaturelle » qui était une sorte de légende pour les différentes autres équipes de basket. J'en viens d'ailleurs à me demander, une fois la rencontre avec Aomine terminée, que se passera-t-il ? Pour moi, cette génération miracle était un peu le fil rouge de la série. J'espère que le mangaka aura de quoi me surprendre par la suite et qu'il ne tombera pas dans le « j'ai une autre génération miracle dans mon sac »… Cela serait franchement très décevant.

Ce tome cinq n'apporte d'ailleurs pas réellement d'action. On voit les membres de l'équipe de Seirin au lycée la plupart du temps, ou bien aux entrainements. Pas grande chose de très palpitant en soi. En fait, ce tome tourne quasiment autour d'Aomine et de sa présentation. Kuroko nous le présente un peu lorsqu'ils jouaient tous les deux ensemble, et l'on découvre pourquoi Aomine est devenu quelqu'un d'aussi imbuvable… C'est assez drôle en un sens, car Tadatoshi Fujimaki a réussi à le rendre antipathique dès la première image, alors que les autres joueurs de la Génération Miracle qu'a pu rencontrer l'équipe de Seirin sont plutôt sympathique. du coup, je n'ai vraiment pas hâte de la découvrir sur le terrain, surtout que je n'aime pas le style de jeu que pratique sa nouvelle équipe. J'ai du mal à cerner pourquoi on voudrait jouer perso dans un sport collectif… Même si je ne suis pas une grande sportif et que je n'ai pas spécialement connu « l'esprit d'équipe », cela me semble primordial. Cependant, on arrive tout de même à comprendre pourquoi Aomine a pu en arriver à détester le basket et à avoir un comportement de la sorte. Je suppose que si on vole un rêve à quelqu'un de façon assez brutale, c'est une réaction normale.

J'espère donc que Kuroko et Kagami pourront lui mettre une petit raclée, même si j'ai quelques doutes là-dessus. Je me dis qu'à un moment donné, notre équipe de héros finira bien par perdre, ne serait-ce que pour mieux rebondir ensuite (sans jeu de mots !). le point positif de ce tome réside essentiellement, à mon avis, dans le présence de Momoi (ancienne coach de la Génération Miracle). Personnage assez étrange, mais elle amène surtout le fait que l'entraîneur a aussi son importance dans la victoire ou la défaite d'une équipe. Et il vrai que pour l'instant, cet aspect-là n'avait pas été mis en avant. Donc un très bon point. J'espère juste que le tome six mettra réellement en avant ce point-là et que ce n'est pas seulement une annonce qui partira rapidement aux oubliettes.

Un tome donc satisfaisant, mais qui est, à mon sens, moins intéressant que les précédents.
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