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Critique de photonoxx


Dans le futur la société est constituée par des vampires. Les humains ou « homiférés » sont considérés presque comme du bétail primitif et ont pratiquement tous disparus, dévorés et traqués.

Cependant, un garçon de 17 ans survit au milieu d'eux, masquant depuis des années toutes les traces de son humanité car elles pourraient lui être fatales : les vampires n'ont pas de noms, pas de transpiration, pas de pilosité, pas d'expressions faciales (la seule façon dont il exprime un rire est en se grattant le poignet)... et bien sûr ne supportent pas le soleil.

Une des originalités ici, est que l'on oublie l'image romantique et mystérieuse des vampires (ce nom n'est d'ailleurs pas utilisé), ils sont justes « normaux » dans une société à leur image, et leur vie qui se déroule de nuit, pourrait presque être la nôtre à plein de détails près. On retrouve, par ailleurs, plus le côté sombre, froid et un peu bestial de Nosferatu, que le charme d'un Dracula ou le « Fleur bleue » du « les vampires peuvent être nos amis » de Twillight...

La vision que le héros a fini par avoir de sa propre espèce à force d'en imiter une autre est également assez intéressante et son Humanité ne tient parfois qu'à un fil.

En regardant d'autres avis, certains en parlent comme d'un livre jeunesse mais, à moins qu'ils usent du terme de façon très large, je le situerai personnellement plus pour ados et adultes.

Au final c'est un roman vraiment prenant, qui, s'il joue de temps en temps avec des rebondissements un peu prévisibles, arrive aussi à s'en déjouer et à nous surprendre (un peu), ce qui au final donne un rythme que j'ai plutôt apprécié. L'ambiance et l'univers sont plutôt atypiques (à voir pour les gros consommateurs de ce genre, mais bon...) et si certains regretteront un manque de descriptions des vampires, je trouve qu'au contraire cela renforce leur rigueur froide et laisse plus libre cours à l'imagination.
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