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Critique de Vermeer


De Gaulle fin de parcours : 1958-1970.
Revient en 1958 porté par les partisans de l'Algérie française qui se sentiront trahis quelques années plus tard, il met en place une nouvelle constitution dans laquelle le pouvoir de l'exécutif et du président suscitent la méfiance de la gauche. Farouche opposition des deux camps.
Amour immodéré de la France, un peu moins des Français qu'il voit comme ingrats et pas tout à fait à la hauteur du destin du pays.
Farouche défenseur de la grandeur et de l'indépendance de la France, il ne supporte pas l'ingérence des pays étrangers tout en donnant lui-même son avis sur des affaires intérieures de pays étrangers, créant des incidents diplomatiques (Mexique, Etats-Unis, Israel, Québec).
Guerre d'Algérie, décolonisation, construction européenne, réconciliation franco-allemande, modernisation de la France, nouvelles institutions et usure du pouvoir, lien rompu lors des événements de 1968 .De Gaulle ne comprend plus la jeunesse, n'est plus en phase avec la société, se sent vieillir. La statue du commandeur est ébranlée, fragilisée ce qui lui donne finalement une belle touche d'humanité.

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