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Critique de Verdure35


Tout d'abord un grand merci aux Edts Intervalles et au site de lecture Libfly  , qui m'ont permis de savourer ce roman un brin iconoclaste et particulièrement jubilatoire.
Un jeune parisien Tristan , mais aux profondes racines provinciales et particulièrement solognotes arrive au bout de tous les excès : travail, boisson , sexe.
Grâce à Tancrède, un de ses richissimes amis qui le démissionne, il se reprend à respirer, retrouve un travail avec au moins quelques horaires définis, et par hasard , alors qu'il est envoyé en mission à Romorantin, il se souvient que la maison-château-manoir de son grand père ne se trouve qu'à une vingtaine de kilomètres.
Ce grand père est un comte avec qui ses parents ont pris de longues distances, bref il ne l'a pas vu depuis 15 ans...
Tristan s'installe donc chez lui, dans une chambre bien froide, il est vrai que ces maisons sont des gouffres à entretenir.
Tout près dans la « Métairie » vit une de ses cousines et sa famille.
Les rapports sont loin d'être cordiaux ; un dépravé de parisiens ouvert à tous les excès et une famille provinciale, catholique, respectueuse de la vie à mener selon leur rang.
Mais la Sologne est terre de chasse, à courre principalement ; et c'est par ce biais que grand père et petit fils vont se retrouver, d'autant plus que la propriété risque d'être amputée de 60 hectares par la nouvelle municipalité... »rouge » bien évidemment dixit Monsieur le comte.
Tristan, aidé d 'un ancien camarade de classe prépa, un anglais gargantuesque à l'humour ravageur va essayer de mettre en échec cette initiative...
Ce roman est construit autour d'une certaine lutte des classes parfois même au sein de la famille.
Le rapace qui veut amener des délinquants au Valbrun n'est autre que le fils du garde chasse qui ne reconnaît pas que c'est l'amour de la foret et de la chasse qui animait ces deux hommes ;tous les travers de la société de ce nouveau siècle se heurtent à un monde de traditions.
Peut-être , parce que c'est un premier roman que le jeune auteur en a fait parfois un peu trop sur les scènes d'orgie( mais il doit être grand lecteur de Bret Easton Ellis), mais cela dit, les pages qui concernent la cynégétique sont admirables.
C'est un roman que j'ai vraiment dévoré avec plaisir.
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