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Critique de florencem
Le titre de cet album, The world needs who you were made to be, que l'on pourrait traduire par « le monde a besoin de la personne que tu étais censée être » en disait déjà beaucoup sur le message que Joanna Gaines voulait faire passer auprès des plus jeunes (ou des moins jeunes !). Si dans le premier album, la maman de cinq enfants nous faisait explorer son jardin, ici, c'est par le biais de la création qu'elle essaye de faire comprendre que chacun est unique, et que c'est très bien comme cela.
Avec quelques phrases, très courtes, le message passe. On voit des enfants construire des montgolfières, chacun à sa manière. Des artistes, des scientifiques, des pragmatiques, des rêveurs… peu importe. Ils construisent tous à leur façon, et le résultat est là. Après des efforts et de l'inventivité, chacun grimpe dans sa nacelle et décolle pour une aventure dans le ciel. Et quel ciel magnifique avec tous ces ballons originaux.
En tant qu'adulte, j'y vois un désir de s'aimer soi-même, de comprendre que nous ne sommes pas parfaits, nous n'avons pas tous les mêmes capacités, la même manière de voir les choses, mais peu importe. Nous sommes nous, et c'est déjà extraordinaire. Qui a besoin de ressembler à son voisin après tout ? Ça serait tellement ennuyant au final.
Un petit voyage tout en douceur qui permet d'apprécier ses différences, et d'espérer s'aimer soi-même, tel que l'on est. Une chose difficile mais qui, je le crois, si elle est apprise très tôt pourrait faire des miracles.
Le tout est encore une fois très joliment illustré par Julianna Swaney. Une douceur extrême dans le choix des couleurs, des enfants adorables, des paysages simples et délicats. C'est avec le sourire que l'on tourne les pages et que l'on espère pouvoir un jour être (ou redevenir) comme ces enfants aventuriers que rien n'arrête.
Avec quelques phrases, très courtes, le message passe. On voit des enfants construire des montgolfières, chacun à sa manière. Des artistes, des scientifiques, des pragmatiques, des rêveurs… peu importe. Ils construisent tous à leur façon, et le résultat est là. Après des efforts et de l'inventivité, chacun grimpe dans sa nacelle et décolle pour une aventure dans le ciel. Et quel ciel magnifique avec tous ces ballons originaux.
En tant qu'adulte, j'y vois un désir de s'aimer soi-même, de comprendre que nous ne sommes pas parfaits, nous n'avons pas tous les mêmes capacités, la même manière de voir les choses, mais peu importe. Nous sommes nous, et c'est déjà extraordinaire. Qui a besoin de ressembler à son voisin après tout ? Ça serait tellement ennuyant au final.
Un petit voyage tout en douceur qui permet d'apprécier ses différences, et d'espérer s'aimer soi-même, tel que l'on est. Une chose difficile mais qui, je le crois, si elle est apprise très tôt pourrait faire des miracles.
Le tout est encore une fois très joliment illustré par Julianna Swaney. Une douceur extrême dans le choix des couleurs, des enfants adorables, des paysages simples et délicats. C'est avec le sourire que l'on tourne les pages et que l'on espère pouvoir un jour être (ou redevenir) comme ces enfants aventuriers que rien n'arrête.
