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Critique de claudeparis


"De Vanvitelli qui met à la mode le genre des vedute en Italie, de Carlevarijs qui lui donne ses lettres de noblesse à Venise, de Canaletto qui en symbolise l'âge d'or, à Bellotto qui exporte le genre en Europe centrale ou à Guardi qui en est le dernier grand représentant, le vedutisme vénitien s'épanouit tout au long du XVIIIe siècle à travers des artistes aux sensibilités très différentes : ils dépassent la simple réalité topographique pour exalter, chacun à leur manière, tantôt les fastes de la République déclinante, tantôt la mosaïque animée de la foule vénitienne, tantôt l'inoubliable poésie des monuments de la cité lacustre".
D'une manière générale, on a tendance à penser que le vedutisme a vu le jour au XVIIIe siècle en Italie ; or, les artistes flamands et hollandais étaient déjà réputés pour leur savoir-faire de la veduta, domaine où ils excellaient. La preuve, s'il en faut une : la "vue de Delft" de Vermeer est, sans doute, l'une des vedute les plus célèbres.
Cet art de peindre est né du goût pour les souvenirs de voyage des personnalités qui entreprenaient le "Grand Tour", celui-ci devenant l'itinéraire de plus en plus formalisé de lieux connus.
C'est au XVIIIe siècle que Venise est devenue le centre de l'activité des vedutistes, les plus célèbres étant Caneletto et Guardi.
Ce mouvement décline à la fin du XVIIIe siècle, à la mort de Guardi, contemporain de la fin de la mode du Grand Tour et de la chute de la République de Venise.
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