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Critique de carine13400


Si vous aimez les gens, les valeurs humaines, l’humour, l’amour et les Mojitos, ne cherchez pas plus loin, ce roman est fait pour vous… Mais ne croyez pas tomber dans une romance fraîche et pétillante, car avec Virgin Mojitos, on est bien loin de ça…
Lorsque j’ai vu le titre et la cover de ce roman, je n’ai pas hésité une seule seconde à le solliciter. Il faut dire que les Mojitos et moi c’est une grande histoire d’amour mais… en aucun cas, je n’aurais imaginé en débutant ma lecture, tomber sur tel un roman. Un début frais, dynamique, plein d’humour et d’insouciance qui nous promet des pages pétillantes de bonheur et de bonne humeur mais qui nous pousse tout doucement dans un univers plus complexe, déchirant et lourd de sens.
Maéva vient d’être diplômée en médecine et prend son envol en quittant le nid familial, ses amis, et même Paris. Elle va enfin voler de ses propres ailes en partant s’installer dans un petit village près de Bordeaux où elle va reprendre la patientèle du Docteur Lestrau. Maéva est une jeune femme pleine de vie, de fougue. Malgré les années à potasser et bosser comme une dingue pour décrocher son saint Graal, elle n’a pas dédaigné les petits plaisirs. Clopes, sexe et alcool. La vie est trop courte pour avoir des regrets plus tard. Maeva est une croqueuse d’homme, elle papillonne et vit l’instant T. Hors de question de se laisser enfermer dans une routine, elle ne se souhaite que le meilleur.
Pourtant, dès son arrivée fracassante, elle va faire des rencontres qui vont changer sa vie et la vision qu’elle en avait. La première, avec un homme qui deviendra son phare et va la guider avec la voix de la sagesse vers de nouveaux horizons. Puis Gianni, le voisin surfeur, qui va faire naitre en elle un désir coupable qui la rongera et mettra à mal toutes ses certitudes… Cet homme qui va d’abord la détester pour la simple et unique raison… qu’elle est ce qu’il n’a plus…
Virgin Mojito… pas si virgin que cela…
Les effets qu’il procure n’ont rien à voir avec un cocktail sans alcool bien au contraire. Il a tous les ingrédients nécessaire pour une bonne dégustation avec cette couleur fraîche, acidulée et pétillante mais qui va également vous laisser KO.
On le débute assez euphorique, car l’auteur nous met dans une ambiance qui frôle la désinvolture avec beaucoup d’humour. Puis c’est la claque, le chaos. La gueule de bois en quelque sorte qui nous laisse un goût pâteux et amer en bouche. Mais comme on aime, on recommence et on déguste chaque page de cette romance bouleversante, hors du commun qui nous offre un panel d’émotions intenses tout en jouant de l’humour à la perfection à des moments particuliers.
En bref, c’est la cuite, on passe du rire aux larmes, des larmes aux rires puis à la frustration et à l’énervement pour finir par pleurer… Encore.
Chrys Galia joue avec notre coeur en nous offrant des rebondissements qui ne laissent aucuns répit à nos protagonistes. Tout est en tension et on rêve qu’ils trouvent la paix. Cette paix qu’ils ne sont pas les seuls à chercher. On dit que le dévouement n’a d’égale que sa propre douleur et je trouve que cette phrase a tout son sens dans ce roman qui traite un sujet lourd et tabou qui fait controverse. Une situation complexe et terrible qui donne lieu à des questionnements incessants qui vont nous pousser dans nos propres retranchements.
Nos protagonistes ne surfent pas sur une simple vague, ils sont pris dans un rouleau qui refuse de les laisser reprendre leurs souffles. Dès qu’ils y arrivent, elle les aspire à nouveau et les malmène encore et encore en les emportant dans les profondeurs.
Virgin Mojitos est une romance dure mais magnifique sur la reconstruction, pleine de révoltes et d’espoirs. D’amour(s) et d’amitiés sincères mais aussi, de passion dévastatrice, de jalousie et de manipulations… Une romance qui ne manque pas de piquant et dont l’addiction ne vous permets pas de poser le livre à aucun instant. Il ne se lit pas. Il ne se sirote pas ! Il se boit cul sec et vous vrille les tripes et le coeur.
J’aurais beaucoup à vous dire, mais il est très difficile de ne pas vous en dévoiler trop, alors il ne vous reste plus qu’à le lire et vous saurez tout !
Une mention spéciale pour Madame Pinson et sa rate. Je crois que pour écrire ce chapitre Chrys Galia a dû abuser du Mojitos à gogo et pas virgin du tout !
Un grand merci aux Editions Elixyria et à la Masse Critique Babelio pour m’avoir permis de découvrir cette belle pépite en service presse papier.
La couverture splendide est de bonne facture. de jolis verres de Mojito accompagnent les fins des chapitres qui sont eux, écrits d’une police de caractère qui a du style.
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