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Critique de Glesker


En terme d'anticipation, j'ai connu mieux.
Le narrateur de ce court roman est voisin du Docteur Oméga, un chercheur qui a mis au point un nouveau matériau, la répulsite, qui a la propriété de subir de façon inverse les effets gravitationnels (!) : en clair, cette matière s'envole littéralement. À bord d'une nef métallique recouverte de répulsite, le brave Docteur emmène le narrateur jusque sur Mars pour y prospecter en vue d'une future colonisation. Mais las ! Rien de bien intéressant sur Mars, des animaux hideux et des martiens non moins débiles et repoussants qui ne méritent bien souvent pas mieux que la mort.
À ce stade du récit, j'ai bien failli refermer directement le livre devant tant d'absurdités, mais aussi pour les relents xénophobes des situations que l'auteur ne dénonce pas ; même si je suis conscient qu'à l'époque de la rédaction de cette histoire, ces idées avaient pignon sur rue.
J'ai malgré tout poursuivi le roman jusqu'à la fin. Et si l'opinion que se font les protagonistes des martiens évolue vers du mieux, les rebondissements sont trop prévisibles et l'aventure bien plate.
Au final, une lecture très décevante. Il y a tant d'autres histoires qui valent mieux.
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