Cent ans de solitude

Ce livre je voulais le lire depuis longtemps. Après tout il fait partie de tous les Top des livres qu'il faut avoir lu dans sa vie. Je me suis donc lancée. J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans. J'ai même failli abandonner en cours de route. Trop de noms, trop d'évènements ordinaires racontés à la pelle, avec le petit soupçon de merveilleux qui ne faisait pas décoller le récit. Et puis environ aux 2 tiers, j'ai compris l'intention de l'auteur. Plus que de raconter l'histoire de la famille Buendia, il a voulu raconter l'histoire de ce village, et même de cette maison. La maison comme personnage primordial m'a sauté aux yeux. Témoin de l'ombre des vicissitudes de cette famille au destin particulier. le fait d'utiliser toujours les mêmes prénoms? Une intention de l'auteur de faire comprendre que les hommes sont finalement tous les mêmes.
Et puis sont arrivées les 10 dernières pages. Belles. Puissantes. Qui m'ont sauté au visage de la plus belle des manières. Rien que pour ces dernières pages, je suis contente de l'avoir lu. Et même si je ne sais pas si je le mettrais dans mon top personnel, je comprends qu'il ait marqué autant de gens.
Après coup, je me dis que peut-être est ce la traduction française qui l'a desservi, car le style a beaucoup joué dans mes difficultés à entrer dedans.