La vengeance divine

En plein coeur des Pyrénées, un groupe de randonneurs découvre un coffre suspendu à la paroi de la montagne. L'objet est évacué par des guides de haute montagne puis ouvert : il s'agit d'un sarcophage qui contient un corps visiblement torturé. Par la suite, une autre victime est découverte, qui elle aussi a subi d'étranges sévices. Malgré son manque d'expérience la jeune gendarme Doris Lesage se voit confier l'enquête, bientôt aidée par le commissaire Pierre Antonelli, un vieux flic acariâtre et bougon. le duo improbable suit rapidement la piste d'une secte adorant le dieu Rê, tandis que Doris tente par ses blagues de contrer le mauvais caractère de l'autre...

Une idée intéressante, et une enquête assez plausible. L'auteur a visiblement puisé dans son expérience professionnelle pour fournir un récit dont les détails techniques sont tout à fait vraisemblables. L'intérêt du roman s'arrête là : le récit est rédigé dans une langue malhabile, qui comporte des erreurs de syntaxe – depuis quand met-on une virgule entre le sujet et son verbe ? –, des fautes d'orthographe pléthoriques et des images maladroites. Et que dire de l'insistance sur le caractère misogyne du commissaire qui ne parvient pas, malgré son caractère de cochon, à résister à l‘humour de la gendarme ? Je suis loin de partager les avis enthousiastes des lecteurs sur Babelio, à croire que nous n'avons pas lu le même roman…