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Critique de agardies


Un pays étrange au fond de quelque coin reculé de montagne, un curé fort peu charitable, un hobereau local tout puissant, une population réduite à merci par la pauvreté et la nécessité, et un héros - l'étranger venu là en mission - qui s'enflamme à la vue du moindre jupon et surtout des poitrines généreuses, tout cela est fait pour nous entraîner dans un monde onirique, mystérieux et attirant. Un monde aussi où la beauté de la nature sauvage, presque archaïque, est sans cesse présente. A chaque page on est comme poussé à poursuivre sa lecture.
Quant au style il se montre toujours élégant et juste quand il s'agit de parler des sentiments du héros vis à vis des femmes, des sensations et des pensées des femmes face à l'homme, pour traduire aussi diverses obsessions bien inquiétantes. Bref un livre où cohabitent suspense et terroir, pour le plus grand plaisir de la lectrice.


Une plongée dans un monde onirique, mystérieux et inquiétant. L‘attirance du héros pour les femmes est parfaitement rendu, c'est un vrai charmeur, cependant, avec du recul on prend mieux la mesure de sa perversité. Si son cynisme et son humour font sourire il n'en reste pas moins irrécupérable. le pays reculé et archaïque où se déroule l'action accuse encore l'étrangeté envoûtante de ce récit.

De l'étrange, du mystère et des obsessions, elles-mêmes souvent inquiétantes. Un style superbe et juste pour évoquer les sentiments du héros vis à vis des femmes, des sensations et pensées des femmes face à l'homme. Un pays reculé traversé de forces contraires qui donnent sa dynamique au récit. Un paysage à la fois magnifique, sauvage et presque archaïque. Un livre qu'on ne lâche plus.


Un personnage bien inquiétant que ce Faustin, à la fois diablement séducteur et secrètement pervers. La sympathie qu'il suscite nous incite à adopter son point de vue, à faire nôtre sa vision du monde et des êtres, jusqu'à ce que l'on se rende compte que c'est en fait d'un personnage bien peu recommandable que l'on s'est entiché. Alors ce monde reculé, habité de forces antagonistes, devient plus inquiétant qu'il n'y paraît. Sous la beauté du pays sourdent les maléfices des hommes.
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