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Critique de gonewiththegreen
Pas facile la vie du petit Romain (on l'appellera comme ça). Seul avec sa mère à Vilnius , la vie n'est pas toujours simple . Pour autant , la mère du petit Romain n'a aucun doute, Romain sera un grand et sera Français , ambassadeur même . Un grand écrivain sans doute aussi , un formidable pilote.
Quel grand livre . Bien sur les romans autobiographiques n'ont pas à s'embarrasser des scenarii, puisqu'ils sont écrits. Mais celui ci est formidable , digne des plus grands films à suspens , on dirait même dans sa troisième partie une superproduction américaine où le héros survit à tout. Quelle destinée .
Bien sûr , la mère est un personnage central de l'oeuvre et l'auteur traduit remarquablement bien la fusion de la mère et du fils , que tout uni sauf le complexe d'oedipe . Ce cordon ombilical jamais coupé , qui sera le sang de Romain , sa force , sa destinée et finalement sa raison de vivre : Satisfaire sa mère à travers la vie qu'elle lui avait prédite.
L'écriture magnifie l'ensemble, on sent même poindre l'humour , l'autodérision dont se targue l'auteur .
Évidemment , l'autre intérêt du livre est la place centrale de la France dans l'oeuvre.
Cette France qui est un modèle familial , que l'on veut gagner pour s'y établir parce qu'elle est vue comme le Graal.
Cette France que l'on ne peut croire capable de céder à l'ennemi si facilement, incrédule devant cette capitulation alors qu'on la croyait insubmersible. Cette France dont on se veut digne dans chacun de ses actes et de ces choix. Rarement un roman ne s'est montré à moi aussi patriotique . le fait que ce soit écrit par un étranger arrivé sur notre sol à l'adolescence aurait pu faire réfléchir certains excités du patriotisme .
Il y aurait tant à dire sur cette oeuvre . Lisez là me semble condenser mon point de vue.
Quel grand livre . Bien sur les romans autobiographiques n'ont pas à s'embarrasser des scenarii, puisqu'ils sont écrits. Mais celui ci est formidable , digne des plus grands films à suspens , on dirait même dans sa troisième partie une superproduction américaine où le héros survit à tout. Quelle destinée .
Bien sûr , la mère est un personnage central de l'oeuvre et l'auteur traduit remarquablement bien la fusion de la mère et du fils , que tout uni sauf le complexe d'oedipe . Ce cordon ombilical jamais coupé , qui sera le sang de Romain , sa force , sa destinée et finalement sa raison de vivre : Satisfaire sa mère à travers la vie qu'elle lui avait prédite.
L'écriture magnifie l'ensemble, on sent même poindre l'humour , l'autodérision dont se targue l'auteur .
Évidemment , l'autre intérêt du livre est la place centrale de la France dans l'oeuvre.
Cette France qui est un modèle familial , que l'on veut gagner pour s'y établir parce qu'elle est vue comme le Graal.
Cette France que l'on ne peut croire capable de céder à l'ennemi si facilement, incrédule devant cette capitulation alors qu'on la croyait insubmersible. Cette France dont on se veut digne dans chacun de ses actes et de ces choix. Rarement un roman ne s'est montré à moi aussi patriotique . le fait que ce soit écrit par un étranger arrivé sur notre sol à l'adolescence aurait pu faire réfléchir certains excités du patriotisme .
Il y aurait tant à dire sur cette oeuvre . Lisez là me semble condenser mon point de vue.
