>
Critique de Prilla
La Ligue du LOL est un groupe sur internet qui s'est donné pour mission de faire vivre l'enfer a plusieurs personnes à travers de cyberharcèlement. Bien que les faits soient assez vieux, ce n'est que récemment qu'ils ont été révelés, notamment grâce à la graduelle prise de conscience du phénomène qu'est le cyberharcèlement. Iris Gaudin a été une des victimes et rétabli les faits tout en partageant sa propre expérience.
Je trouve que le ton de ce témoignage est bien trouvé. Il relate les faits sans émettre de jugements subjectifs sur les membres de la ligue. Il y a certes des critiques, mais elles sont basées sur des faits et sont plutôt de l'ordre du questionnement.
J'ai eu un peu de mal au début avec le style tout de même, je trouvais que l'auteur revenait un peu trop en arrière sur son histoire, mais au final petit à petit j'ai compris pourquoi elle commençait à cet endroit. Elle raconte son expérience à l'ESJ Lille, une grande école de journalisme, où déjà c'était la loi du plus fort qui régnait, beaucoup d'individualisme. Et puis le développement de Twitter, en qui personne ne croyait au début. Comment elle est arrivée sur Twitter, et comment elle s'nnuyait chez BFMTV. Et enfin comment elle s'est retrouvée en enfer, et comment elle a eu du mal à en sortir.
J'ai trouvé très intéressant qu'elle partage son travail de journalisme. Je pense que comme beaucoup, je n'en avais pas une image juste, que j'imaginais ce travail basé sur des stéréotypes. Iris Gaudin montre ici l'envers du décor.
Surtout, elle se place en victime mais ne se victimise pas. Elle se place en victime car c'est ce qu'elle est, mais elle n'exagère pas. Elle revient sur ses fautes aussi, elle a fait un vrai travail d'introspection. On sent aussi qu'elle a fait de nombreuses recherches pour ne pas montrer un regard biaisé sur le faits. Les faits qu'elle rapporte sont vérifiés par des sources diverses. Elle a aussi pris contact avec d'autres victimes qui ont pu corroborer ses dires.
Enfin, elle revient sur les impacts que ce cyberharcèlement a eu sur sa vie -et sur celle des autres victimes. On est à présent au courant de ces conséquences, mais il est parfois difficile de vraiment se les imaginer. Ici, Iris Gaudin nous montre factuellement tout le mal qu'il peut en découler. Obsession, stress, perte de sommeil, dégradation des liens familiaux et amicaux, burn-out, dépression... Ce que cela a généré chez les victimes est horrifiant.
En bref, un livre très informatif qui se lit très facilement et qui reste objectif sur les faits tout en livrant un témoignage personnel. Un ouvrage qui pousse à remettre en question les mesures mises en place pour protéger du cyberharcèlement et en punir les auteurs.
Je trouve que le ton de ce témoignage est bien trouvé. Il relate les faits sans émettre de jugements subjectifs sur les membres de la ligue. Il y a certes des critiques, mais elles sont basées sur des faits et sont plutôt de l'ordre du questionnement.
J'ai eu un peu de mal au début avec le style tout de même, je trouvais que l'auteur revenait un peu trop en arrière sur son histoire, mais au final petit à petit j'ai compris pourquoi elle commençait à cet endroit. Elle raconte son expérience à l'ESJ Lille, une grande école de journalisme, où déjà c'était la loi du plus fort qui régnait, beaucoup d'individualisme. Et puis le développement de Twitter, en qui personne ne croyait au début. Comment elle est arrivée sur Twitter, et comment elle s'nnuyait chez BFMTV. Et enfin comment elle s'est retrouvée en enfer, et comment elle a eu du mal à en sortir.
J'ai trouvé très intéressant qu'elle partage son travail de journalisme. Je pense que comme beaucoup, je n'en avais pas une image juste, que j'imaginais ce travail basé sur des stéréotypes. Iris Gaudin montre ici l'envers du décor.
Surtout, elle se place en victime mais ne se victimise pas. Elle se place en victime car c'est ce qu'elle est, mais elle n'exagère pas. Elle revient sur ses fautes aussi, elle a fait un vrai travail d'introspection. On sent aussi qu'elle a fait de nombreuses recherches pour ne pas montrer un regard biaisé sur le faits. Les faits qu'elle rapporte sont vérifiés par des sources diverses. Elle a aussi pris contact avec d'autres victimes qui ont pu corroborer ses dires.
Enfin, elle revient sur les impacts que ce cyberharcèlement a eu sur sa vie -et sur celle des autres victimes. On est à présent au courant de ces conséquences, mais il est parfois difficile de vraiment se les imaginer. Ici, Iris Gaudin nous montre factuellement tout le mal qu'il peut en découler. Obsession, stress, perte de sommeil, dégradation des liens familiaux et amicaux, burn-out, dépression... Ce que cela a généré chez les victimes est horrifiant.
En bref, un livre très informatif qui se lit très facilement et qui reste objectif sur les faits tout en livrant un témoignage personnel. Un ouvrage qui pousse à remettre en question les mesures mises en place pour protéger du cyberharcèlement et en punir les auteurs.
